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 Ciaràn & Eryn • Quand le passé ressurgit.

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Eryn N. Rhodes
Eryn N. Rhodes
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MessageSujet: Ciaràn & Eryn • Quand le passé ressurgit.   Ciaràn & Eryn  • Quand le passé ressurgit. EmptySam 27 Avr - 17:43



Je n'en revenais toujours pas. J'avais revu Ciaràn. Comme ça, nos retrouvailles avaient été aussi violente que notre séparation. Je ne m'y attendais pas et ce fut comme un énorme coup de poing dans le ventre. En partant de chez le disquaire, j'avais quasiment couru pour rentrer chez moi. En passant, la porte d'entrée Honor se mit à courir dans ma direction. Je l'attrapais et la portait dans mes bras. Je plongeais mon nez dans ses cheveux fins. Une manière de me rassurer. Une odeur familière. Eyron apparut face à moi, je m'avançais et déposa la petite dans ses bras. Je retenais mes larmes depuis mon départ de la boutique de Ciaràn, je grimpais les marches de l'escalier trois par trois et me réfugia dans la salle de bain. J'ouvris les robinets de la baignoire et lâcha un sanglot. J'avais mal dans tous mes membres. J'avais mal au coeur, j'avais les jambes en coton et le sang me tambourinait dans la tête. Je savais qu'Eyron était derrière la porte. Il ne devait pas comprendre. C'était l'homme de ma vie. Celui, avec qui j'aurai dû être depuis le départ. Honor aurait dû être sa fille biologique. Et alors, que tout nous sourit, voilà que Ciaràn revenait pour tout gâcher. Une fois de plus, il allait tout détruire. Comme s'il ne pouvait pas laisser les autres en paix. Comme si Eyron et Honor ne méritait pas un peu de bonheur. Je séchais une larme d'un revers de la main. J'étais en colère. J'avais envie d'hurler. Mais j'avais surtout peur. Peur que Ciaràn revienne pour de bon dans nos vies. Dans celle de ma fille. De notre fille. Eyron toqua doucement à la porte. Je pris une grande inspiration et mis une main sur la poignet de la salle de bain, puis je lui dis doucement. Emmène Honor dans sa chambre avant d'entrer. Je n'avais pas envie que ma fille me voit pleurer, ou qu'elle s'inquiète. Les enfants ressentent l'angoisse et la peine de leurs parents. Je n'avais pas envie de la mêler à cela. Elle n'avait pas besoin de savoir. Pas maintenant. Eyron était le père idéal et elle l'aimait plus que tout. Je n'avais pas envie de briser sa courte vie et surtout de lui briser le coeur. Elle avait toujours pris son père pour un héros et elle était très fière, du haut de ses cinq ans d'être la fille du docteur des enfants. A cette pensée, je sentais mes jambes céder sous mon poids. Il revint quelques secondes plus tard. Je lui tournais le dos et arrangea rapidement mon maquillage qui avait coulé. Je n'ai jamais été pudique envers Eyron, mais je l'aimais tant. Il a toujours pensé être "l'autre", celui qui m'a sauvé. Mais avec le temps j'étais tombé amoureuse de lui, sincèrement amoureuse. Nous formions une famille. Et nous avions eu du mal à trouver notre équilibre. Si j'étais la personne que j'étais aujourd'hui c'était avant tout grâce à lui et si Honor était heureuse c'était aussi grâce à lui. Avec Ciaràn j'étais heureuse mais Eyron m'a appris à être une femme. J'appréhendais le moment où j'allais lui dire que j'avais revu mon ex. Je savais qu'il serait blessé et, comme à son habitude il ne me montrerait pas son angoisse. L'angoisse de nous perdre, Honor et moi. Et même si je lui répétais qu'il était bien le père de ma fille, il avait toujours cette peur que je la lui reprenne. Je me retournais et m'approcha. Je me blottis dans ses bras. Je n'avais pas de secret pour Eyron et j'aimais croire que c'était réciproque. Ciaràn est de retour. Je posais ma tête sur son épaule et une larme roula le long de ma joue.


Dernière édition par Eryn N. Rhodes le Jeu 2 Mai - 20:08, édité 3 fois
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Ciarán J. O'Farrell
Ciarán J. O'Farrell
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MessageSujet: Re: Ciaràn & Eryn • Quand le passé ressurgit.   Ciaràn & Eryn  • Quand le passé ressurgit. EmptyDim 28 Avr - 20:12


QUAND LE PASSÉ RESSURGIT

Un rock doux ronronnait dans la grande pièce quasiment vide d'âmes qui vivent alors que les basses faisaient trembler les feuilles posées sur le comptoir. Il était seul aujourd'hui. Pas de collègue vendeur pour lui coller au baskets, pas de patron pour lui dire de baisser sa "musique de sauvage". Rien que lui, les cd et le calme apaisant de ce silence musical. Comme l'impression que la musique n'était rien d'autre que de l'air qu'il se devait de respirer. Comme si la mélodie était présente pour rythmer le mouvement du temps, le vent à travers la fenêtre et les battements de son cœur. Musique résurrectrice que personne ne venait profaner dans ce temple sacré qu'il s'appropriait au fil des jours. Des jours qui passaient aussi vite que lentement. Il avait encore la sensation d'être un étranger, sensation qui lui plaisait. Il était parti bien trop longtemps pour que l'on se souvienne de lui mais il revoyait pourtant tout les lieux de son enfance avec une facilité déconcertante. Il fallait dire que ces lieux n'avaient pas changés. Alors que lui, si. Un accent irlandais piqué lors d'un long séjour dans son pays d'origine. Des cheveux qui d'une coupe en brosse étaient devenus assez long pour qu'il les attachent. Quelques tatouages par ci par là et un regard plus sombre qu’auparavant. Il était toujours Ciarán, mais n'était plus le même. Fini le fils docile du maire, fini le garçon qui se taisait et acquiesçait, fini tout ça. On lui avait bien trop pourri la vie, faisant de lui un monstre, un abruti. Et qu'avait-il gagné à se laisser manger par ce père trop imposant ? Le droit de perdre sa vie. Il était devenu un véritable ivrogne manquant d'une confiance que son père lui avait fait ravaler. Il avait cru que celle qu'il voulait voir devenir madame O'Farrell était allé voir ailleurs, chez son propre meilleur ami. Et il l'avait frappé, reportant toute cette haine paternel sur le corps pâle de la femme qui n'avait rien demandé. Il était persuadé que l'enfant était mort cette nuit là. L'enfant, et son âme, devenant un simple homme remplit de fureur et de violence. Un garçon qui ne savait rien de la vie mais la vivrait, comme pour se punir d'avoir été faible. Il ne savait même plus pourquoi il était de retour. L'annonce du mariage d'Eryn et Jake avait été un coup de massue dans le coeur de celui qui était encore amoureux de sa victime. Mais jamais il ne se pardonnerait ces actes. Il avait depuis fait de nombreuses conneries, mais elles lui semblaient si futiles par rapport à cette nuit là. Et il était venu, désireux de se venger. Et il avait cherché à savoir ce qu'elle devenait. Et il l'avait revu une fois, au loin. Il n'avait pas osé l'aborder, préférant espionner la jeune brune. Toujours aussi belle, toujours aussi souriante. Ce qui en un sens lui avait fait du mal. Ne lui manquait donc-t-il pas ? N'était-elle pas malheureuse de vivre sans lui ? L'aimait-elle encore ? Des questions stupides qui l'avaient maintes fois poussés dans des bars remplit de corps s’entremêlant. Ces expéditions l'avaient aussi poussés dans le lit de quelques jeunes filles bien plus jeunes que lui et qui semblaient ne pas le connaitre. Lui qui avait été l'enfant chéri de la ville, le fils prodigue du maire, le jeune exemplaire. Des foutaises. Voilà qu'il se retrouvait à vendre des disques dans une boutique qui ne voyait pas grand monde. Combien de ces foutus riverains qui, quelques années auparavant lui auraient baisés les pieds, passaient aujourd'hui devant la vitrine du magasin sans même un regard ? Il était revenu incognito et s'en formalisait. Revoir sa famille, revoir Jake, revoir Eryn. Il n'était pas prêt. Il préférait déambuler un peu partout, son casque sur les oreilles et son blouson de cuir sur les épaules. Il avait remarqué depuis quelques temps que son allure ne laissait pas indifférent. Dans cette ville où tous se connaissaient il faisait peur, et il en était heureux. Il en profitait pour qu'on lui foute la paix. C'était peu être bien pour ça que personne ne venait jamais quand il était seul au magasin.

Rectification, que personne ne venait avant. En effet Ciarán venait d'entendre la petite clochette au dessus de la porte retentir dans la salle et l'arrière boutique. Lui, de dos à la porte, s'occupait du comptoir. Il changea le cd, lançant une musique plus funk à travers la pièce. Puis il rangea deux trois prospectus avant de remettre en rayons quelques cd, alors que la personne - une femme d'après la silhouette qu'il avait aperçut - se mettait à errer dans les rayonnages, cherchant surement des articles précis. Ciarán ne supportait pas les clients venus ici pour acheter toutes les musiques commerciales qui proliféraient si bien aux Etats-Unis en ce moment. Il préférait les vieux rocks, les groupes méconnus et tout ce qui n'était pas du rap ou de la danse. Ayant enfin fini, il se tourna vers la personne, désireux de la faire partir au plus vite pour qu'il puisse aller fumer en paix. Il ne vit au départ que le haut d'une tête brune. Amusé par cette vision il croisa les bras, adossé au comptoir, et attendit que la femme se rapproche pour voir à quoi elle pouvait bien ressembler. Elle arriva vers lui sans vraiment le voir, deux cd à la main. Elle semblait absorbée par un vieil album. Il arriva rapidement à lire "Dirty dancing" et ne pu que sourire. Qu'il avait pu écouter ces chansons avec ses amis lorsqu'ils étaient plus jeunes. Une époque révolue qui lui avait plut mais qu'il s'était promit d'éviter désormais. Il se racla la gorge voyant que la femme était dans ses plus profondes pensées et prit son ton le plus charmeur. Après tout, elle ne lui semblait pas mal du tout. « Bonjour mademoiselle, je peux vous aider ? » Il s’apprêta à sourire, jouant le numéro de charme qu'il avait vu sur le visage de son père des années, alors que celui-ci partait à la chasse aux électeurs - et aux femmes. Quand la femme leva la tête, révélant son visage. Le sourire de Ciarán disparu en à peine deux secondes alors qu'il dévisageait Eryn. Peu être ne le reconnaîtrait-elle pas -il avait tant changé - mais lui reconnu aussitôt le visage qu'il avait maintes fois embrassé. Elle semblait encore plus belle que sur les photos qu'il avait pu apercevoir durant ces cinq ans. Et la seule image qui lui revint en mémoire fut celles de cette nuit là, d'une Eryn suppliante et d'un corps tremblant. Il ne se laissa pourtant pas décontenancé, faisant comme si il ne connaissait pas la jeune femme, et continua à parler, sur un ton pourtant bien moins agréable d'un coup, son accent tranchant l'air et sa voix froide contrastant avec son usuel ton charmeur. « Dirty Dancing, bon choix. Nous avons des promotions sur les bandes sons de films tel que Grease et Fame si vous le souhaitez. Elles sont au fond du magasin dans les bacs de promotion. » Professionnel en tout point.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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Eryn N. Rhodes
Eryn N. Rhodes
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MessageSujet: Re: Ciaràn & Eryn • Quand le passé ressurgit.   Ciaràn & Eryn  • Quand le passé ressurgit. EmptyJeu 2 Mai - 19:31



Une fois mes recherches terminées, j'allais pour me diriger vers la caisse quand le jeune homme en question. Celui, avec les boucles brunes vint interrompre mes pensées. Il avait un fort accent, mais son visage me disait tout de même quelque chose. Ces traits, ces yeux, ce nez, je les aie déjà vus quelque part. Mais à ce moment précis, je n'arrivais pas à m'en souvenir. Il m'indiqua qu'il avait une panoplie de bande originale de film. Je refusais poliment d'un signe de tête. Cela faisait maintenant deux heures que j'avais quitté Eyron et Honor et, je n'avais pas le temps de m'attarder plus longtemps ici. Je fronçais les sourcils. Pourquoi avais-je une mémoire de poisson rouge ? Ce type, je le connais j'en suis certaine. Mais le comment du pourquoi, le lieu de notre rencontre ne me revint pas. J'avançais vers lui une main dans mon sac, prête à sortir mon portefeuille, je n'étais plus qu'à quelques mètres de cet inconnu. Il me lâcha un bref sourire et là j'ai compris. Dans un grand bruit, je lâchais les deux disques que j'avais dans les mains et le plastique s'éclata en mille morceaux contre le sol, je n'ai même pas pris la peine de jeter un regard aux débris. C'était Ciaràn. Et même s'il avait un accent à couper au couteau, j'en étais certaine. On s'était quitté cinq ans auparavant. Et il semblait ne pas me reconnaitre. Si j'avais mit un moment à le reconnaitre moi-même, à présent j'étais sure de moi. Il avait un peu changé, il semblait fatigué, comme un autre homme. Comment était-ce possible qu'il soit là et surtout qu'il ne se souvienne pas de moi ? Comment avait-il pu m"oublier ? Moi, Eyron, mon bébé et, les circonstances de notre rupture ? Faisait-il semblant ? Il avait toujours cette même lueur dans le regard. On ne sait jamais vraiment ce qu'il pense. Je me raclais la gorge et après un moment de silence j'arrivais enfin à articuler. Non merci. Les idées allaient et venaient et le sang me battait les tempes. Et si c'était lui ? Et si, ce n'était pas lui ? Tout me revint en mémoire d'une manière violente. Notre rencontre, nos premiers flirts, notre premier baiser, la glace à la vanille, les soirées dans ma chambre, nos fou-rires, les dimanches après-midi, le goût de sa peau, la douceur de ses cheveux, l'odeur de son parfum, les frissons qui me parcouraient le corps quand il me frôlait, notre première fois, l'annonce de ma grossesse, l'université, les coups et, enfin Eyron. Je revins à moi. Tu es rentré quand ? Je jouais à présent avec ma bague de fiançailles, je la faisais tourner à une allure folle. Un nouveau tic. Je ne pouvais m'empêcher de penser à mon fiancé, mais surtout à ma fille. S'il était de retour, je devrais sans doute lui présenter Honor. Et je n'étais tout simplement pas prête pour cela. Et encore moins Eyron. Je jetais un regard au sol, j'aurai voulu qu'il s'ouvre sous mes pieds pour me libérer de cette situation irréelle, puis je m'aperçu que les débris étaient toujours là. Désolée pour ça dis-je d'une voix rauque. J'avais envie de partir en courant, mais mes jambes refusaient obstinément de bouger. Comme un rappel à la vie, mon téléphone sonna. C'était Eyron. J'appuyais sur le bouton rouge, malgré moi. Même si je lui en voulais et, même si je savais qu'à l'instant présent je me mettais en danger en restant avec l'homme qui m'avait envoyé à l'hôpital, ma curiosité légendaire m'en empêchait. J'avais besoin de connaitre sa vie, les raisons de son retour, pour à mon tour, tourner une page définitive.

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