AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 

 Ô brother, where have you been ? :: Ciaran

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

Ô brother, where have you been ? :: Ciaran Empty
MessageSujet: Ô brother, where have you been ? :: Ciaran   Ô brother, where have you been ? :: Ciaran EmptyDim 28 Avr - 13:51

Ô brother, where have you been ?
Ciaran & Abaigh




Henri Louis Mencken avait dit « Une célébrité est une personne qui est connue de nombreuses personnes qu'elle est heureuse de ne pas connaître. », et quand Abeigh voyait le nombre de gens qui affluaient lorsqu’elle se baladait à Dublin, elle se disait que c’était bien la vérité. Parce qu’il ne fallait pas se le cacher, elle n’avait aucune envie de mourir étouffer dans une foule, et les personnes qui pensaient la connaitre ne savaient rien du tout à vrai dire. Il était vrai que sa vie était hyper-médiatisée, tout le monde savait tout de sa vie, de ce qu’il s’y passait, et même ce qu’il ne s’y passait pas. Pas plus tard que la veille, elle était tombée enceinte, et aujourd’hui elle ne l’était plus, étrange non ? Elle avait du tomber enceinte un bon nombre de fois, et elle se demandait toujours où était passé le bébé. Sans compter les soit-disant nombreuses ruptures et désaccord entre Hayden et elle, apparemment au bord du gouffre. Ils ne s’étaient jamais quittés, à vrai dire, ils n’avaient jamais ne serais-ce qu’envisagé cette alternative. Quand elle l’avait connu, elle avait été subjugé par son talent, sa notoriété, et le fait qu’il soit tellement aimé de tout le monde. C’était lui qui l’avait fait gouter à la vie pleine de luxe, de paillettes et de fanfreluches. Des belles voitures de sports dernier cri, et des vêtements hors de prix. Abeigh adorait cela, et elle n’était pas prête de changer, sa combinaison orange n’avait absolument pas fait mouche niveau style dans les magazines. Heureusement qu’elle s’en était tirée, elle avait déjà fait plusieurs pied de nez à la justice, et ce n’était pas sans déplaire aux médias, qui s’insurgeaient à la moindre faute. Même si elle était en tort, Abeigh continuait de penser qu’on s’acharnait injustement sur sa personne, et c’était tout à son honneur, cependant quelquefois il faut arrêter de se voiler la face et reprendre les choses en main. La jeune fille savait qu’elle ne choisissait pas la sécurité en marchant dans la rue comme ça, et accoutré de la sorte, mais il y avait un peu de soleil et elle aimait craner en bonne starlette qu’elle était.

Seulement voilà, quand on aime se pavaner, il faut en subir les conséquences, et même si elle s’était montrée très discrète sur l’endroit où elle avait trouvé refuge, chose qu’elle avait gardé secrète depuis le début de sa célébrité, les informations filtraient toujours. Et voilà qu’elle signait déjà quelques magazines, et… la photo qu’elle avait faite le jour de son incarcération. Elle n’avait toujours pas décroché de nouveau contrat, alors que la notoriété d’Hayden s’agrandissait encore et encore. Elle ne voulait pas vivre à son crochet, c’était ridicule, elle refusait de se faire entretenir, comme toutes ces femmes dans les émissions de téléréalités. « Abaigh O’Farrell : La nouvelle Lindsay Lohan ? » Tu parles d’une comparaison, elle avait envie de vomir rien que d’y penser. Elle l’avait rencontré plus d’une fois, et elle ne pouvait pas vraiment dire qu’elle avait accroché. Cependant, à ce moment précis, elle n’avait aucune envie de rencontrer qui que ce soit d’autres, alors voyant des regards indiscrets, elle s’engouffra dans le premier bar qu’elle vit. Elle le connaissait bien, la plupart des gens du village y allaient, cependant elle n’y avait jamais mise les pieds. Quelques pas dans la bâtisse, il n’y avait pas grand monde, après tout on était en pleine journée, normal que l’endroit ne soit pas bondé, c’était dans ce cas l’endroit idéal pour se réfugier. Quelques ivrognes cloués au bar, et trop déboussolée pour voir quoique ce soit, elle rentra dans un inconnu en reculant. Elle le regarda de la tête au pieds, mais ses cheveux lui bouffaient le visage alors elle ne le fixa pas longuement. En haussant les sourcils, elle déclara, « Oh merde, vous ne pouvez pas faire attention ? » Du Abaigh tout craché, elle bousculait, et l’on s’excusait de la gêne occasionnée. C’était pour dire qu’elle y était habituée depuis tellement longtemps, on lui passait tout et elle, elle ne donnait rien, rien du tout. Il était loin le temps où la petite Abaigh O’Farrell voulait sauver le monde avec sa nouvelle pour enfants.


Revenir en haut Aller en bas
Ciarán J. O'Farrell
Ciarán J. O'Farrell
En ville depuis le : 01/04/2013
Ragots colportés : 213

Ô brother, where have you been ? :: Ciaran Empty
MessageSujet: Re: Ô brother, where have you been ? :: Ciaran   Ô brother, where have you been ? :: Ciaran EmptyDim 28 Avr - 21:57


Ô brother, where have you been ?

« Eh, t'es qui petit ? » Relevant les yeux, Ciarán regarda le barman. Celui-ci le regardait de manière détaché, alors que toute la curiosité du monde semblait encrée dans ses prunelles. Le jeune resta silencieux, se contentant de fixer l'autre. Le barman ne se découragea pourtant pas et tout en essuyant un verre il se rapprocha du client, comme pour le mettre en confiance. « Mais si je suis sur de t'avoir déjà vu quelque part, ta tête ne m'est pas inconnu. » Le plus jeune arqua un sourcil et répondit avec calme, attrapant en même temps son verre presque vide. « Je passe tout mon temps ici, c'est normal que tu me reconnaisses. » Un instant le barman sembla perplexe, comme hésitant. Puis il continua, apparemment peu convaincu. « Si tu le dis... Dis moi petit, ton accent bizarre là, ça vient d'où ? » Cette fois ci la question de l'homme le fit sourire plus qu'autre chose. L'accent, c'est ce qui semblait le caractériser depuis son retour. Il n'était pas Ciarán, encore moins monsieur O'Farrell. Il état petit - ce qui aurait semblé étrange pour n'importe quel trentenaire mais qui allait à son visage juvénile d'ange sombre - , mais aussi et surtout l'irlandais, ou bien l'étranger. Ces noms étaient si fréquents dans les endroits qu'il fréquentait depuis son retour que personne n'avait fait le moindre lien entre ce Ciarán mal rasé, le blouson de cuir sur le dos et les verres qui se vidaient rapidement et Ciarán le fils prodigue du maire qui avait disparu du jour au lendemain, sans plus de cérémonie. Il était un étranger dans sa propre ville, dans son propre pays. Et il s'habituait à cette vie de quasi paria que l'on pointait du menton et dont l'on parlait tout bas. Il était devenu le genre d'homme que l'on ne venait pas embêter quand il buvait son verre et que l'on évitait dans les rues en changeant de trottoir. Il faisait peur, pour son plus grand plaisir. Il impressionnait de par son aura sombre, aura renforcé par le mystère de son identité et par la noirceur de son regard. Même le barman semblait mal à l'aise devant lui. Et Ciarán s'en amusa tout en finissant son verre. « Ça vient d'un coin où les barmans dans ton genre ne font pas parti de la police. » Voilà qui avait le mérite d'être clair. L'attitude un peu trop curieuse de l'homme l'agaçait. La musique débile de l'endroit l'agaçait. La présence d'ivrognes en costards puant l'agaçait. Il repoussa son verre vide vers l'employé et l'intima de le resservir dans un simple geste.

L'homme s’exécuta, apparemment irrité mais trop désireux de rester en vie et en bon état pour se plaindre. Et plus Ciarán se comportait de manière brutale avec les habitants de cette ville qui l'avait vu grandir, plus il pourrait savourer sa victoire sur son père quand l'annonce de leur paternité serait révélée. Un tel fils couvrirait de honte le maire à l'image pourtant si propre. Maire qui avait laissé l'une de ses filles devenir une poubelle humaine pour que les deux autres puissent briller. Maire qui avait annoncé le départ de son fils comme une chose bénéfique et qui avait fait de son autre enfant un véritable pantin de bois qu'il s'amusait à agiter un peu partout. Le grand père avait été un homme politique puissant qui avait quitté sa patrie pour le rêve américain. Son père avait été un gosse de riche qui s'était approprié toute une ville, désireux d'une forte puissance, d'un peu plus de pouvoir. Deux générations qui avaient reniés leurs origines, leur sang, et qui pavanaient en hurlant des slogans tel que "vive l'Amérique". Cette patrie qui avait transformée sa sœur Abaigh en poupée gonflable que l'on s'amusait à ridiculiser. Ce pays qui avait fait de son frère si doux et si tendre un requin des affaires qui ne se laissaient plus vivre. Une Amérique qui lui avait fait perdre les pédales, et perdre sa petite amie. Et perdre sa famille. Il n'en finirait pas de pester contre ce foutu pays qu'il avait apprit à haïr au fur et à mesure qu'il découvrait le monde. Son voyage avait été bénéfique, il était devenu un homme et avait laissé de coté le fils chimérique de Gearalt qui lui bouffait les entrailles. Entrailles qui commençaient à avoir faim. Il se leva avec flegme, bu son verre d'un coup sec et enfila son gros blouson, silencieux. C'est seulement après quelques pas qu'il fut arrêté par le serveur qui le héla. « Eh toi là ! C'est pas gratuit tu sais. » « Tu n'as qu'à mettre ça sur le compte de monsieur le Maire » Une phrase qui le fit imperceptiblement sourire alors que l'autre le regardait s'éloigner, visiblement sur le cul de se voir envoyer balader ainsi. S'approchant de la sortie il s'apprêta à sortir son paquet de cigarette quand une petite chose lui fonça dessus. La chose se présenta comme une femme bien trop maquillée et assez peu vêtue. Il la reconnu sur le coup, d'abord sonné de la voir dans un état pareil. Cependant son visage resta impassible alors qu'elle ouvrait la bouche, apparemment énervée et très aveugle. Elle ne l'avait pas reconnue. Et, fautive, elle osait l'accuser ? Arquant un de ses sourcils dans une question silencieuse il lui répondit, la voix basse et le ton morne. « C'est une plaisanterie ? Tu devrais apprendre à regarder où tu vas gamine. » Un ton sans appel et très familier qui aurait pu choquer n'importe quel personne bien élevée. Mais si elle ne le reconnaissait pas, lui voyait parfaitement bien sa petite sœur, Abaigh, plus changée que jamais.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Revenir en haut Aller en bas
 

Ô brother, where have you been ? :: Ciaran

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ON TOP OF THE WORLD → Ciarán
» ✣ ciarán's phone
» back to the start (ciarán and eyron).
» Ciaràn & Eryn • Quand le passé ressurgit.
» Ciarán → You have to make the right choice. As long as you don't choose, everything remains possible.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NOS CHERS VOISINS ::  :: Palm Avenue :: Le "Platinium"-