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 Eyron & Abaigh ► Channeling angels in, the new age now

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MessageSujet: Eyron & Abaigh ► Channeling angels in, the new age now    Eyron & Abaigh ► Channeling angels in, the new age now   EmptyLun 6 Mai - 14:28


Channeling angels in, the new age now
Ft. Eyron & Abaigh

La fenêtre filtrait les minces rayons du soleil qui éclairaient le visage à demi éveillé d’une certaine brune, qui avait l’air de ne pas avoir beaucoup dormit. Abaigh se réveilla et regarda sa montre posée sur sa table nuit, 13:20 , elle poussa un soupir en se levant avec difficulté et s’étira de tout son long se laissant tomber sur son lit. N’allez pas croire qu’elle était le genre de fille à dormir toute la journée, elle était même l’une des rares filles de son âge qui avait pour habitude de se lever tôt. Non, en réalité la jeune fille avait voulu rattraper son sommeil de la veille, cela avait été une nuit assez tumultueuse. Et encore une fois, non ce n’est pas ce que l’on peut croire, Abaigh avait du se rendre à Dublin pour un show/cocktail ou un truc dans ces eaux là. Elle n’avait quasiment pas dormit du tout. Depuis quelques temps, elle se sentait fatiguée, c’était le mot. Fatiguée de faire n’importe quoi, fatiguée de lutter, fatiguée d’être amie avec des personnes qui n’en valaient pas la peine. Elle ne blâmait personne, sa vie avait tout ce qu’on pouvait qualifier de « paradisiaque », maison de luxe, piscine sur toit, voiture hors de prix, carte de crédit illimitée.. Mais ce n’était plus son truc dorénavant, cela l’était il y avait encore quelques mois de cela, mais cette époque était révolue. Tout cela depuis qu’elle était revenue habiter à Silverdale, c’était comme un retour aux sources, un retour en enfance, plus que bénéfique.

Abaigh se leva en grimaçant pour s’habiller ou plutôt enfiler une tenue décente pour sortir en ville. Des habits ? Elle en avait des tonnes. Son style vestimentaire avait changé du jour au lendemain, enfin c’était depuis qu’elle avait connue le monde de la mode. Cela avait été comme un électrochoc, bien sur elle n’avait toujours été du genre impulsive et provocante mais quand on change d’environnement, on est influencé par le milieu. Elle était passée de la fille prodige et surdouée en écriture, qui enfilait vite fait un sweat-shirt, un jean et des converses, à la fille qui ne sortait jamais peu apprêtée dans la rue. La brune chercha des habits dans le fond de son dressing et dénicha un débardeur blanc trop large ainsi qu‘un pantalon noir. Abaigh se regarda dans le miroir de son immense salle de bain, elle en fut presque désolée. C’était fou à quel point les choses changeaient lorsqu’on prenait conscience de quelque chose. C’était en ce moment qu’elle n’arrêtait pas de se remettre en question. La jeune fille s’habilla rapidement, se brossa les dents, passa rapidement ses cheveux et descendit les escaliers qui menaient à l’entrée. Le grand manoir était entièrement vide, elle qui voulait retrouver le calme était désormais servie. Quelquefois la solitude lui pesait, parce que même si Silverdale était la ville de son enfance, elle ne connaissait plus grand monde. Même si tout le monde la connaissait, quoiqu’indirectement. Abaigh commença à tourner en rond, cherchant une veste pour sortir, elle avait réellement besoin de prendre l’air, de se ressourcer, et puis il faisait plutôt beau. Justement, elle retrouva sa veste teddy de promo du lycée, et l’essaya tout en n’oubliant pas de mettre son portable et ses clés dans sa poche., c’était parfait, elle lui allait comme un gant.

Elle avait besoin de prendre l’air, justement l’animation de la ville lui ferait du bien. La maison , ou plutôt le quasi immeuble, de la jeune O’Farrell se trouvait directement en ville rien de tel pour sortir. Abaigh commença à marcher et pris une cigarette car bien sur elle n’avait pas oublié de prendre son paquet. Elle la mit dans la bouche et s’apprêtait à l’allumer quand une silhouette bien plus que familière apparut un peu plus loin en face d’elle. Non, cela devait être une hallucination, elle s’était fait ce film tellement de fois dans sa tête. Et pourtant, elle était sure que c’était lui, son élégance naturelle, sa démarche charismatique, son visage enjoliveur, elle le connaissait par coeur. Le sang d’Abaigh ne fit qu’un tour quand elle le vit marcher dans sa direction, elle enleva rapidement la cigarette de sa bouche et la remit dans sa poche sans prendre le temps de la remettre dans le paquet. Pourquoi faisait-elle ca ? Les sourcils haussés, elle prit un air naturel comme elle savait si bien le faire, comme par hasard le jour où elle décidait de sortir de chez elle dans la tenue la plus décontractée et dénuée de style de toute l’année, elle croisait Eyron Hareth. « Eyron ? Tu n’as pas changé d'un millimètre ! », mine enjouée et sourire convaincant, Abaigh se mit à se dire que décidemment le hasard ne faisait pas si bien les choses.
© Belzébuth
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Eyron Hareth
Eyron Hareth
En ville depuis le : 29/04/2013
Ragots colportés : 26

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MessageSujet: Re: Eyron & Abaigh ► Channeling angels in, the new age now    Eyron & Abaigh ► Channeling angels in, the new age now   EmptyMar 7 Mai - 23:15

comeback kid.
Le soleil lui brûlait littéralement les yeux. Comme une bouffée d’air frais, il renaissait bien que, encore épuisé de sa nuit, mouvementée. Les traits tirés, il avançait à reculons, à la recherche d’un restaurant italien dont il raffolait particulièrement. La nuit avait été particulièrement longue au sein de son service, notamment à cause d’une adolescente en perdition, trop candide, trop naïve, battue par son petit ami. Le malaise d’une génération qui n’existe que sur papier. On veut être apprécié certes. Pourquoi faire ? La fin de sa garde, et enfin, la délivrance. Il prit une douche et se changea rapidement, troquant aisément blouse et chemise. Les mains dans les poches, il flânait sur la rue piétonne, rien ne suscitait en lui un quelconque intérêt. La vie lui sembla morne sans Eryn, sans Honor. Ces visages, il les connaissait tous pour la plupart, leurs noms, leurs groupes sanguins, tout. En revanche, qui ferait attention au pédiatre ? Personne aux premiers abords, aux premiers abords seulement. Il ne l’avait pas vue arriver, mais sa voix, oui, il pourrait la reconnaître entre mille. Sa mine se figea un instant. Qu’allait-il bien pouvoir lui dire après les deux éternités qui venaient tout juste de s’écouler ? Il passa un doigt sur ses propres lèvres, gêné. Il aurait pu avoir douze ans de nouveau. Il se retourna enfin vers elle, elle non plus n’avait pas changée. Elle avait beau être mannequin, fiancée, il la revoyait encore enfant à lui faire la grimace, enjouée, amusée. Il l’avait toujours plus ou moins appréciée. Comme une petite sœur, du moins, jusqu’à ses dix-sept ans. Il la regarda de la tête aux pieds, il n’en revenait toujours pas. Que pouvait-il bien faire hormis sourire bêtement ? Rien. « J’espère que c’est un compliment. » Il se mit à rire un moment, à ralentir, et enfin, termina par s’arrêter, net. Il se mit un peu à l’écart des piétons, pour ne pas gêner dirons-nous, mais surtout, pour faire la conversation. On ne tombe pas tous les jours sur la grande Abaigh O'Farrell. Son nom de famille le fit tiquer quelques secondes. Non pas qu’il venait à lui rappeler une époque révolue, bien trop heureuse, mais presque. Il avait adoré passer tout son temps libre chez la famille O’Farrell, chez son meilleur ami, jadis. L’herbe est toujours plus verte ailleurs comme on dit. Comment pouvait-il en être autrement d’ailleurs ? Il était fils unique.

Son esprit s’embrouille à la vue de sa veste teddy. Il aurait préféré ne pas y penser, ne pas la voir, ses yeux le trahissent, pourtant, ils y reviennent, toujours. Un aimant, un propre aveu à son souvenir. Cette nuit qu’il n’oubliera jamais, la liberté de ne pas avoir à y penser et puis, très vite, les remords. « T’as l’air en pleine forme. Tu te prends quelques vacances à Silverdale ? » Il avait du mal à rester neutre vis-à-vis d’elle, et ça, ça le rendait fou. Leur relation, toujours dans le flou l'insupportait aussi bien qu’elle puisse le rassurer. Quoi de plus frustrant finalement ? « On te voit pas souvent dans le coin, si on exclue la presse, évidemment. » Il ne l’a jugé pas pour ses frasques loin de lui cette idée, bien au contraire. Il la soutiendrait sûrement contre vents et marais, contre Ciarán aussi. « C’est dommage. » Voilà, la phrase à ne pas dire, à oublier. Erreur grotesque, absurde. Il fit un bref sourire pour cacher sa gêne, comme autrefois finalement. Si seulement il parvenait à paraître naturel, quel doux crétin il faisait, c’était navrant. Si droit et finalement si maladroit. Observant les alentours, il reposa son regard sur Abaigh. « On te suit pas j’espère. Tu sais, avec une horde de paparazzis ? » C’était sûrement très bête mais pour Eyron, c’était une vraie question. Il ne connaissait pas ce style de vie marginal, et pourtant si adulé, si recherché. Lui, prédestiné depuis sa plus tendre enfance à faire médecine par son vieux père. Ils avaient beau se connaître depuis des lustres, ils appartenaient tout de même, aujourd’hui, à deux mondes différents, radicalement opposées pour peu qu’il en sache. Il avait suivi ses frasques, ses aventures tumultueuses, presque honteux d’agir de la sorte. Mais pour le peu qu’elle aurait pu représenter pour lui, elle demeurait sa petite sœur à jamais. Si le départ de son frère et ses fiançailles avec Eryn les avaient séparés, l’affection qu’il lui portait, elle, était toujours là. Elle n’était juste pas, l’amour de sa vie, elle était dans son cœur, voilà tout. Comment, dans ce cas, donc, ne pas être libre d’exprimer son ressentiment, sa joie de la retrouver. La plus chaotique des situations, la plus malheureuse hésitation. Parce que la vie est faite de choix, et quoiqu’on en dise, on reste cantonné au même rôle, aux mêmes douloureux compromis.

~ made by pandora.
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