E. Caleb Grey 
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 |  Sujet: Caleb (+) i am nobody Sam 27 Avr - 9:16 | |
|  «27.04.2013»
Je regardais les rues de la banlieue d'un air las. J'avais passé toute ma vie ici et je ne supportais plus l'idée d'y mourir. J'étais né à Silverdale et ma famille y résidait depuis six générations, de vrais banlieusards. Mes parents étaient riches et puissants et j’avais eu une vie des plus agréables, mais je ne supportais pas la manière dont ils vivaient. J'avais toujours eu besoin de me sentir vivre, de me sentir libre, d'être vivant. Déjà gamin, je faisais toutes les conneries possibles et imaginables, mais c'est quand je fus rentré dans l'adolescence que mon cas s'aggrava. Entre les soirées bien trop arrosées, mes conquêtes différentes chaque semaines et mon envie irrésistible de montrer à mes parents que je n'étais pas le parfait petit garçon riche qui fermait sa gueule. J'étais tout le contraire, je n'étais pas effacé derrière la réputation intacte de mes parents, je proclamait haut et fort ce que je pensais du monde et de tous les bourges hypocrites qui ornaient cette banlieue. Bien sûr, je faisais attention de ne pas nuire à la réputation de ma famille, je ne voulais pas salir le nom des Grey mais je ne voulais pas non plus m'enfermer dans leur idéologie toute faite. Dès mon adolescence, j'avais mon chemin tout tracé : de belles et longues études pour devenir un homme puissant et riche. Je ne voulais pas de cette vie, je voulais être moi. Je n'aimais pas l'école et les fois où je séchais les cours n'était pas rare, je me demande encore comment j'ai fais pour obtenir mon diplôme. Je n'étais pas mauvais, loin de là, c'est juste que je ne supportais pas être enfermé dans une salle de classe, obligé à écouter un prof nous balancer ses idéologies sur le monde d'aujourd'hui. C'est pour ça aussi que je n'ai pas fait d'études et aussi pour ça que je ne suis qu'un pauvre serveur depuis trois ans maintenant. Mes parents ne sont pas fiers de ce que je fais de ma vie, mais je n'ai pas besoin de leur bénédiction pour être heureux. Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que je ne veux pas passer ma vie dans un bureau à parler économie. Je veux être vivant, libre comme l'air, je veux vivre de ma musique. Elle seule m'a permit de surmonter les moments difficiles de ma vie. Surtout ce passage où j'avais découvert ma peur de l'amour, j'ai toujours fuis devant l'amour. L'idée de couple me fait peur. D'ailleurs, si aujourd'hui je suis en couple depuis plus de six mois, c'est uniquement pour énerver ma mère qui voulait que je me marie avec une fille de Silverdale, et aussi parce que la relation est libre.
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