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 From Samaritan to sin and it's waiting on the end

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Logan A. McQuillan
Logan A. McQuillan
From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mmq2pyhJ1k1rl6s6ro2_r1_250
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MessageSujet: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:08

Logan Adnae Mcquillan
«This time turning white and senses dire»


Salut tout le monde, moi c'est Logan Adnae Mcquillan, je suis né(e) le 17 juin 1982 à la Nouvelle Orléans. J'ai donc 30 ans et toutes mes dents. Actuellement je suis guitariste, musicien, pour mon plus grand plaisir. Dans ma vie, je suis ô heureusement et combien célibataire et je suis attiré par les femmes. On me dit souvent que je suis Violent, impulsif, imprévisible, agressif, froid, associable, bagarreur, caractériel, passionné, dur, sarcastique, et que je ressemble beaucoup à Colin O'Donoghue. Pour finir, je reste tellement fidèle à moi-même que je bois beaucoup de thé noir.


mon secret : Pour toi, ce n'est un secret. Tu assumes, en glissant ce bâton entre tes lèvres, tu ris même à l'idée même d'en faire une honte à laquelle tu ne peux te confronter. Tu ne sais pas te remettre en question, tu ne sais que foncer, sans prendre la peine de réfléchir à des actes qui, pourtant, devraient être recrachées par ce miroir devant lequel tu ne ressens rien. La prison … tu l'as vécu, tu t'es laissé enfermer, simplement parce que tu le méritais. Plaider l'innocence quand tu sais avoir achever cet homme ? Jamais. Tu regardes, tu plonges tes prunelles sombres dans celles des jurés, du juge, tu avoues, sans honte ni même regret. Il n'y a que la colère. Éternelle insatisfaite qui te frappe et te dévore cette âme que tu ne cesses d’entrelacer dans les bras d'une nuit immortelle. Tu es coupable. Tu le hurles. En revanche, pour cette garce que tu ne veux revoir, tu sais que, si l'occasion t'était donné de revenir dans un passé lointain, le mort n'aurait été celui que tu avais choisit. En revanche, ton père ne partage cette avis, et te contraint à te taire, en t'offrant une vie qui te dégoûte. Alors ... combien de temps avant que tu ne craques et ne te laisse bouffer par ton côté obscur?

Un brin de lumière, quelques gouttes dorées dans ce monde d'obscurité dans lequel tu t'es laissé couler. Mais tes prunelles ne sont attirées par une éclaircis que tu ne tiens à voir, à goûter, sous peine d'oublier la douleur, la souffrance et la haine. Tu détournes la tête, bien que fuir te fait horreur, puis tu t'enfonces sciemment dans cette ombre qui te nourrit. Seul un lit trône, et même si l'inactivité n'est une passion, tu t'y allonges, par dépit, par restriction. Tes doigts mordent ta nuque recouverte de cet ébène qui coule sur ta peau et tes cils bruns viennent effleurer tes pommettes contractées. Tu ne sens que la sueur, le renfermé, lointain est le souvenir du lilas qui nimbait son épiderme que tu aimais frôler. Tu te hais de penser à elle, cette fleur sauvage qui t'a envoûté, qui t'a entraîné dans les voies d'une passion exécrée. Elle …. Et te voilà en cage, un oiseau aux ailes brisées, loin de cette liberté que tu as besoin de respirer, d'embrasser pour te sentir entier. Mais la liberté n'est la seule que tu as vu s'envoler. Et tu songes … à ces barres chocolatées qui glissaient entre tes lèvres lorsqu'un sourire venait s'y dessiner, à cette moto sans laquelle tu ne te déplaçais, au métal froid oublié. Tu inspires, poumons gonflés, alors que ces détails d'une simplicité effarante viennent frapper ces paupières abaissées. Tu entrevois ces lunettes de soleil que tu aimes à enfiler, afin de cacher ces amandes bleutées qui sont à même de te trahir, émotions humaines que tu ne veux ressentir, toi qui rêverait de n'être qu'un robot sans ce cœur dégoulinant d'émotions. Tu rêves à ta solitude, à ce silence qui n'existe plus dans ce monde où les mots ne cessent de poignarder ceux qui se contraignent à écouter. Mais patient, tu attends ce jour où la cage s'ouvrira, barreau abaissé, pour libérer un loup aux crocs aiguisés. L'odeur du sang, entêtante, ainsi que le pouvoir, manque à ces veines qui s'enlisent dans l’impassibilité. Mains libérées, prunelles dévoilées. Un plafond, grisâtre, vision que tu ne souffres plus de regarder. Tu étouffes dans cette bulle qui n'est pas la tienne, où la vie n'est rythmée que de ces bagarres auxquels personnes ne te confrontent plus. Un éclat doré, un regard happé, par un bijou ancien, à la triste signification. La haine .. Elle est violente et assombrit ton âme, alors que ton index glisse sur cette joue dévorée et brune, sur cette cicatrice qui marque ta chaire de cette réalité à laquelle tu t'accroches. Tes muscles se tendent, ton menton s'élève. Plus que quelques heures … quelques heures dessinées avant que tu n'abandonnes le bleu ciel pour ce noir en cuir que tu ne cesses de porter. Quelques secondes avant que tu n'échanges une poignée de main avec un homme venu t'amener ce qui est précieux. Quelques minutes avant que le prédateur ne s'éveille de ce sommeil imposé par un geste d'une impulsivité qui te ressemble. Imprévisible … Et tes actes dépasseront encore ta pensée, sans que tu ne t'y attende, alors que son souvenir hantera tes rêves pour mieux te cracher à la gueule combien tu es faible. Car tu n'échapperas pas à ton passé Logan, tu n'échapperas pas à cette femme qui t'a conduit à baisser les armes et à te briser les membres. Tu peux essayer de passer outre, tu peux insulter, tu peux fuir dans une ville qui n'est pas sienne, tu as été faible une fois même si cette promesse murmurée, hurlée de ne plus l'être ne cesse d'être chantée par ta voix rauque et profonde. Tu ne pourras échapper à ce félin que tu ne cesses d'être, à cette violente qui te conduit à t'imposer de la pire des manières. Et tu te lèves, tu échappes à tes pensées, tu suis un couloir aux ombres manifestes pour ne plus songer.

Irlande/Fanny
Salut à tous, comme vous avez lu en haut, je me prénomme Irlande et j'ai 22 ans. Je suis disponible ?7/7 et j'ai trouvé le forum grâce à ma belle au bois dormant From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057 . Pour le moment, je le trouve magnifique. Au passage, je ne souhaite pas être parrainé et je suis un personnage inventé par mes soins. Je dois mes images à poushy et tumblr et je voulais vous dire une dernière chose : je vous aime déjà From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3208141453

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COLIN O'DONOGHUE [color=red]✣[/color] Logan A. Mcquillan



Dernière édition par Logan A. McQuillan le Dim 28 Avr - 20:24, édité 14 fois
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Logan A. McQuillan
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:08

L'histoire de la vie

«La vie est un bordel. Soit on l'affronte, soit on succombe sur ce goudron pourri sur lequel on grandit. Et si tu choisis de faire front face à ce destin capricieux et salopard, tu le fais correctement …. ou à ta façon. »




From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mihkdq4w9O1s562xjo2_250 La grisaille … A moins qu'il ne s'agisse d'une ombre éternelle qui n'enveloppe ainsi un passé dans lequel je ne voulais noyer des espérances qui ne m'auraient aidé. Les souvenirs … Je n'en avais aucun, de ce jour pluvieux qui m'avait vu atterrir devant la porte, d'un rouge ternit par les années, d'un orphelinat dans ces rues pauvre de cette grande ville qu'était la Nouvelle Orléans. Six ans … six ans d'une vie réduite à néant par un événement dont tu ignores la couleur. Maintes fois, j'avais tenté de regarder en arrière, ces quelques jours qui suivirent, dans un lit où l'on me bordait avec des mots d'interdiction prononcés d'une voix chevrotante et maladive. Mais mon passé n'était qu'un fantôme insaisissable, invisible, effacé par une mémoire sélective qui ne m'avait laissé trace d'une mère au visage gommé par les secondes. Je l'imaginais, cette femme qui m'avait probablement aimé, à moins que l'indifférence ne fusse le lot d'un gamin abandonné. Je ne pouvais que dessiner, de toute manière, dans cet esprit pervertit par un cerveau borné, ce qu'était ce pan voilé, d'une existence confrontée, à présent, à une réalité difficile et étouffante. Je rabattis les couvertures pluvieuses et râpeuse, libérant mon être de cette obligation imposée par des adultes qui ne parvenaient à saisir un mal être qui les dépassait. Sans bruit, et sur la pointe des pieds, je quittais ce dortoir où plusieurs enfants aux histoires différentes attendaient, rêvaient de voir une famille, une femme, un homme, ouvrir leurs bras pour leur accorder le don d'une vie autre que celle qu'ils menaient en un présent maudit. Mes doigts recouvrirent cette poignée rouillée, vieillie, puis je priais. Ce n'était pas un destin capricieux que je quémandais, cette vie rosée et aimante que mes compagnons espéraient avec autant d'acharnement. Je ne voulais simplement que la porte ne fasse aucun bruit, pour ne pas trahir des mouvements qui m'étaient interdit. Une prière entendue … accordée par un dieu en lequel je ne croyais guère. Je refermais, puis courut pieds nu dans ces couloirs au plancher croulant. Quelques sons sans importance me suivirent, ce glissant dans le sillage de ces jambes qui m'entraînaient vers cette grande fenêtré qui trouait ce long mur triste. Des paumes qui se posèrent sur le banc poussiéreux, avant que je ne me hisse pour plaquer mon nez aux carreaux. Des chants me parvenaient, des clameurs lointaines et pourtant si proches que j'avais la sensation qu'ouvrir la fenêtre suffirait à me faire plonger dans cet univers merveilleux qui m'attirait. Mes mains rejoignirent le verre froid, alors que je cherchais de mes prunelles au bleu soutenu la cause d'un agitation que je connaissais. Et je les aperçus, ces masques pressés contre des visages inconnus, ces ribambelles de personnes agglutinées, embrassées dans le seul but de danser au rythme de cette musique traditionnelle. Un léger glissement, alors que je m'asseyais, front qui effleurait ce froid glacial, iris qui ne quittait une agitation dont je voulais être. Un carnaval qui avait lieu chaque année, depuis mon arrivée, deux ans plus tôt. Mais … je savais l'avoir connu. Je savais faire partie de cette troupe qui ne semblait être liée à aucune restriction. Ils dessinaient la liberté de leurs mouvements, de ces danses qu'effectuaient des gens vêtus de couleurs folles. Une inspiration … si légère, presque imperceptible. Une tentation pour un enfant qui n'enviait ce rêve que ses camarades ne cessaient de formuler. Je n'avais aucune envie d'être adopté, d'être forcé de vivre ce que je ne voulais connaître. Je ne voulais donner la chance à de nouveaux adultes de me laisser en arrière, ou devant une porte close, qui ne s'ouvre que pour t'avaler définitivement. Car je n'étais autorisé à sortir que surveiller, éternellement. Le carnaval ? Un orphelin si jeune ne pourrait prétendre aller s'y mêler en pleine nuit ! Des paroles qui ne cessaient de résonner dans mon esprit rebelle, alors que je ne fantasmais que sur cette réalité qui ne cessaient de défiler sous cette fenêtre, ce refuge qui m'accueillait dans ses bras chaque nuit. Car je ne dormais jamais autrement que près de cet affranchissement que je me promettais, d'un murmure soufflé. Je regardais … mais mes paupières, faiblement humaines, finirent par s'alourdir au fur et à mesure des minutes écoulées. Elles s'éteignirent. Un apaisement vain, superficiel. Car la musique continuait de m'emporter dans mes rêves.

Je ne comprenais pas. Je ne voulais comprendre. J'avais la seule sensation de devoir agir, sans tergiverser sur des actes qui m'échappaient. Elle pleurait. Elle hurlait, battue pour une réponse déclamée de travers sur un cours à l'intérêt inexistant. J'étais dans un coin de la pièce, punie pour des crimes que je ne cessais de connaître, à l'abri d'un regard mauvais qui ne fixaient qu'une enfant éplorée. Les autres craignaient. Mais je carburais différemment, détaché d'une réalité de laquelle je m'étais extrait des mois plus tôt grâce à une indifférence éternelle. Je bougeais légèrement, en silence, celui que j'avais appris à maîtrisé en allant chaque soir face à ma fenêtre. Mes doigts s'enroulèrent autour de la règle de bois, avant que je ne m'approche. Que je ne frappe. Je ne fus inconscient au point de viser la tête, me contentant de toucher des jambes tremblotantes. Et lorsqu'elle se retourna après avoir grogné, le choc se lu sur ses traits, à l'idée même qu'un enfant puisse lui tenir tête. Mais je serrais l'arme en plissant les yeux, prêt à recommencer et à frapper ailleurs. La petite fut relâchée. Fut oubliée. Ses ongles furent enfoncés dans mon bras alors que je lâchais le bâton de bois, désintéressé brusquement par mon sort. Je n'avais pas besoin de me défendre. J'étais coincé, traqué. Je fus traîné sous les visages apeurés, puis jeté dans une pièce sans fenêtre. Un froid vif qui mordit ma chaire. Une porte refermée. Une nuit parfaite. Ma tête cogna contre le mur de béton, alors que je m'asseyais sur un sol qui m'était désormais familier. J'étais le vilain petit canard dont on ne supportait plus l'arrogance, celui dont on vantait les mérites inexistant pour être adopter chaque fois qu'une famille passait le seuil de cette porte, une famille que j'effrayais par la suite d'insultes ignobles jusqu'à être enfermé de nouveau. Mais j'allais briser ma cage.

Des murmures. De la peur. Je la sentais même si elle ne m'effleurait, ne m’emprisonnait de ses bras glacés et dangereux. En revanche, difficile était d'ignorer cette brûlure qui envahissait ma joue, à la suite d'un coup inattendue, un feu qui se répandait sous cette fine pellicule de peau qui recouvrait mon visage d'enfant. « Sale petit morveux ! » beugla la directrice en enserrant mes épaules de ses griffes acérées. « Tu comptes nous faire chier encore longtemps ! » Je ne tressaillis. Je ne répondis. Et pourtant, je brûlais de lui cracher qu'ils n'avaient qu'à me laisser tranquille, si je leur faisais horreur à ce point. Je fixais, sombre, sans émotions aucune si ce n'est cette sourde envie de tenir tête. Le menton redressé, je serrais mes doigts, appuyant ces derniers contre une paume rejointe et recherchée. Quoique … elle s'éveilla finalement, cette colère froide à l'égard d'une femme qui n'était rien pour moi, femme qui venait d'abattre sa paume sans procès ni interrogations, seulement poussée par l'envie d'établir un pouvoir qu'elle avait pourtant définitivement perdu. « Baisse les yeux ! » m'ordonna t-elle, tremblante, rage écumée qui semblait se former telles des bulles de savon à la commissure de ses lèvres. Mais son injonction ne fit naître aucun mouvement de ma part, tandis que je ne cessais de la regarder de ces petites amandes bleutées qui n'étaient commandées que par mon cerveau borné. J'estimais ne rien devoir à cette vieille chouette qui ruait de coups dès qu'elle perdait une autorité qu'elle parvenait à étendre sur ces éternels faibles qui m'entouraient. Mais il était hors de question que je ploie l'échine ou même que je renonce. Je fus secoué, brutalement, soudainement. Un instinct défensif devant une attaque physique que je n'aimais, et mon pied fut décrochée, percutant cette cheville âgée et fine qui était la sienne. Elle hurla de surprise, relâchant une étreinte à laquelle j'échappai, avant d'attraper un sac pour monter précipitamment les escaliers. Car la sortie, condamnée par ce policier qui m'avait ramené contraint et forcé, ne me permettait une nouvelle fuite. Trois tentatives, chacune détournée, probablement parce que je n'avais cessé de manquer d'intelligence. Je claquais la porte du grenier, avant d'attraper la table colorée par une épaisse couche blanche. Je la tirais, bandant mes muscles pour la placer contre un panneau qui tiendrait. Puis, je reculais. J'entendis des pas alors que je me rapprochais de la fenêtre, contre laquelle je me laissais glisser. Mes poings percutèrent mon visage, alors que je flanchais, réfugiant ma face dans ces genoux relevés. Je voulais partir, et plus je tentais, plus j'avais la sensation d'être un captif sans pouvoir de décision sur ma propre vie. Je n'avais que huit ans, mais j'avais l'impression d'être prisonnier de ces murs depuis une éternité. Des centaines d'années qui ne cessaient de se déverser par trombes d'eau tout autour de ma silhouette recroquevillée. « Logan sors de là ! » hurla la vieille bourrique en frappant brusquement la porte. Je sursautais, pressant mes doigts autour de mes genoux fins. «Je te promet que si tu ne sors pas de suite, je vais te le faire payer ! » Je plaquais mon front contre mes os, et je me balançais légèrement d'avant en arrière, sans plus faire attention à des coups qui ébranlaient une cloison plus solide que je ne l'aurais cru. Une multitudes de secondes avant que le silence ne retombe, si soudainement que je relevais la tête, étreint par une surprise méfiante. Je me détendis légèrement, parfaitement conscient que sortir serait une manière d'accepter une punition qui allait marquer mes reins. Je me redressais, avant de m'approcher de la fenêtre. Sortir par là serait du suicide …. Je soupirais, désespéré, avant d'entendre un murmure si bas que je dus m'approcher de ma seule sortie viable pour pouvoir l'entendre correctement. « Si je t'aide, tu m'emmènes avec toi ? » Je la reconnus, cette petite inflexion de voix qui appartenait à la traumatisée dont le lit était en face du mien. Celle que j'avais aidé. « D'accord. » Peu m'importait qu'elle s'invite, du moment que je parvenais à sortir de ce bâtiment sans plus de difficulté. J'attendis patiemment, adossé à la table, avant que quelques coups ne soient frappés, m'annonçant un moment dont je rêvais depuis plusieurs mois. Je la poussais rapidement avant de sortir en enserrant la lanière de mon sac à dos. Des escaliers dévalés, une porte d'entrée franchie, une rue gagnée. Elle happa ma main avant de m'entraîner dans ces rues étroites assombries. Elle serra mes doigts dans les siens, avant de me jeter un sourire. « Je … n'étais pas assez courageuse pour partir toute seule … puis tu m'as aidé. Je te le devais. » chuchota t-elle. « Mais je sais où aller. » Je penchais légèrement la tête, mais la suivit sans me poser de questions. Les rues étaient désertes, exceptées celles dans lesquelles elle nous entraîna. Un vieux bâtiment. Une bande adossée à ces murs fissurés. « Danielle ! » Elle me lâcha, rejoignant un grand homme aussi blond qu'elle pouvait l'être. J'appris par la suite qu'elle avait été ramassée bien qu'elle ait une famille en la personne de son aîné, qu'elle n'avait dénoncée simplement parce qu'il était à la tête d'un gang de rue. Des sourcils pressés contre ces paupières relevées. Une défiance certaine. Un choix. Je ne voulais pas de famille. Je ne voulais rien à devoir à personne. Et pourtant, je ne reculais pas. J'avançais, poussé par une voix identifiée. L'instinct.


From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mjgjyf1Ile1qg2kujo1_250 Une main tendue, un regard dissuasif, critique. Peut-être étais-je mal placé pour juger ce que je faisais moi-même, mais je me flattais de n'être jamais tombé dans un état pareil. Des yeux révulsés, d'un blanc laiteux, des pupilles rétrécies, inexistantes sur un visage d'une pâleur mortelle. Une camé qui ne pouvait vivre sans sa dose, au bord de l'overdose, qui ne craignait de mourir simplement pour pouvoir planer. J'étais conscient que je l'aidais à tomber, que je fracassais sa tête sur une poudre blanche dans laquelle elle finirait par rester. Elle enfouit ses mains dans ses poches, cherchant cette monnaie qui paierait ces sachets que je lui apportais. Des clients … J'en voyais chaque jours, plus ou moins dépendant à cette merde qu'ils ne cessaient d'ingurgiter. J'y goûtais moi-même, par moment, dans ces instants de faiblesse où je ne pouvais fermer les yeux, étreint d'une hyperactivité dont me débarrasser m'était difficile. Je ne dormais qu'une à deux heures par nuit, et si mon esprit ne s'en plaignait, il arrivait à mon corps de lâcher face à une torture que je lui imposais sans véritablement le désirer. Alors, la poudre venait envahir mon système sanguin, et le sommeil me pénétrait, demandé, exaucé. Mais je n'en prenais qu'irrégulièrement, me retenant lorsque j'étais en pleine possession de mes moyens, bien trop orgueilleux pour me laisser manipuler par une poudre qui voilait les consommateurs à tel point qu'ils ressemblaient à des morts-vivants. Elle y ressemblait aussi, cette petite brune piquante qui semblait paniquer face à ce qu'elle n'arrivait à trouver. Une absence de billet qui me plaisait bien moins que son comportement et une mort imminente qui n'effleurait pas ma conscience. Elle faisait ce qu'elle voulait, libre de se foutre en l'air et de crever. De tels faits n'atteignaient ce cœur emmuré dans une glace qui ne fondait, tandis que mes prunelles rétrécissaient dangereusement. Sans un mot, je rangeais le sachet dans ma poche, avant de tourner les talons. « Non attends ! » Deux mains qui se pressèrent sur mes bras enfermé dans ces vestes en cuir que j'affectionnais, alors qu'elle se pressait contre mon dos. « Je t'en prie … tu peux peut-être … me l'avancer ? » Un soupir se glissa entre mes lèvres, rejoignant cet oxygène que j'inspirais, devant une scène familière que j'exécrais. Ils m'exaspéraient. Et ce rôle m’insupportait. Je me dégageais sans douceur, d'un mouvement brusque, avant de me tourner vers elle, le regard sombre. «Ne t'amuses pas à me poser la question une deuxième fois Kaley. Je ne suis pas d'humeur à supporter tes jérémiades. Trouve toi du fric ou fais une croix sur ta came. » Une nouvelle fois, mes prunelles vinrent se poser sur cette porte par laquelle je tenais à sortir, avant de subir des pleurs qui ne pourraient qu'éveiller une colère froide mais brûlante. Quelques pas, une main qui se glissa sur cette poignée aussi blanche qu'une drogue captivante. « Mcquillan ? » Son ton était différent, plus rauque, plus sensuel. L'étonnement mua en curiosité, me poussant à tourner la tête vers une jeune femme dont le corps se dressait nu dans la pièce, sans plus de robe étroite pour emprisonner ses formes. « Et si je t'offrais autre chose en échange ? » susurra t-elle en s'avançant en roulant des hanches. L’écœurement me saisit, la nausée. J'avais été confronté à ce genre de demandes que certains membres du clan acceptaient avec un plaisir qu'ils contaient lors de ces soirées où la bière coulait à flot. Je n'avais jamais été emballé par le fait de coucher avec une femme qui ne désirait votre corps, mais simplement ce qu'une poche de jean contenait. Je n'étais que trop orgueilleux pour me contenter de ces nuits superficiels, préférant me sentir flatté par un intérêt plus sincère. Ses bras s'enroulèrent autour de ma nuque, ses lèvres effleurèrent les miennes, tandis que je la dévisageais. Un visage de poupon qui me donnait envie de vomir. « Tu me dégoûtes. » lâchai-je d'une voix froide avant que mes mains ne se posent sur ses bras, marques rougeâtres qui s'imprimèrent dans sa peau alors que je la forçais à me lâcher. « Si tu tiens à te prostituer, fais le et ramène moi le fric donné par ceux impressionnés par cette vente charnelle. » J'ouvris la porte, puis sans lui jeter un regard, la claquais derrière moi. Un son qui fut brisé par des hurlements qui ne me frôlèrent, tandis que je rejoignais la rue qui se dessinait, pluvieuse, sous mes yeux fermés. Mes poumons gonflèrent, et quelques gouttes éparses se déposèrent sur ma langue, cloîtrée derrière ces lèvres entrouvertes. Une paix éphémère dans un monde obscur. J'avais grandit parmi ces gens qui m'avaient appris à me défendre, à m'assumer, à survivre. Puis, j'étais devenu dealer, dans le but sans doute absurde de débuter mon existence comme je l'entendais, à l'instar de quelques uns de mes compagnons de voyage dans un gang que j'avais l'intention de quitter. Pour voler de mes propres ailes. Un loup solitaire qui tenait à s'embarquer dans une autre farandole, un autre carnaval que celui d'une ville ancienne. Je ne m'étais connu ce cœur d'aventurier avant de comprendre que je ne pouvais demeurer à une même place trop longtemps. J'étouffais, de la même manière que cet orphelinat. La pauvreté était devenu une prison qui me retenait, et je la combattais par le troc. Mes mains rejoignirent les poches de mon blouson, alors que je m'enfonçais dans ces ruelles que j'arpentais chaque jour, à de nombreuses reprises. Des ruelles désertés par ces nombreux touristes qui leur préféraient les beaux quartiers français. Je m'immobilisais quelques secondes, puis fis demi tour. Une envie soudaine. Un plaisir octroyé. Je n'avais pas tellement envie de finir la nuit seul … et je n'avais besoin de drogue pour convaincre une jeune fille naïve de venir partager un plaisir de quelques heures. Des secondes de silences brisées par les sons et les conversations. Des lumières allumées, une masse soudaine dans des rues qui renaissaient, animées par ces artistes bohèmes qui partageaient leur passion pour un art envahissant et vécu passionnément. Je valsais entre ces visages inconnus, étrangers venus dans le but de se divertir dans l'une des villes les plus festives au monde. Puis, une explosion de couleur, des membres raidis, des mouvements inexistants. Mes iris venaient de s'accrocher à un visage, une jeune femme qui peignait avec une ardeur presque envoûtante. Ses traits étaient vifs, précis, et sa grâce attirait de nombreux regards, dont ces deux lapis-lazuli qui ornait mon visage de jeune adulte. Une chevelure enflammée encadrait son visage, des mèches courtes et rebelles qui se courbaient pour rejoindre ses joues et ses cils longs et bruns. Elle vivait au travers de son art … et je vivais en la regardant communiquer cette flamme que j'entrevoyais autrement. Dans un lit. Car j'avais trouvé celle avec laquelle je passerais la nuit. Je m'adossais à une table disposée près des trottoirs, statut immobilisée jusqu'à ce que son poignet ne cesse de se courber, que la couleur cesse de se déposer sur un mur habillé. Elle laissa tomber son pinceau, sous les applaudissements, avant que ses longues mains fines ne viennent attraper un torchon destiné à faire disparaître la peinture de ses doigts bronzés. Un grognement lui échappa devant cette vaine tentative, et un sourire naquit sur ma bouche plissée. Je me détachais de ce support qui m'avait accueillit, m'approchant de la jeune femme, loup innocemment déguisé en brebis. « Une inspiration intéressante pour une jeune femme. » commentai-je en observant ce visage ridé qu'elle avait fait naître sous ses coups de pinceaux. « Merci … Il est rare que mon travail intéresse réellement lorsque je ne suis en train de me trémousser devant. » commenta t-elle en croisant les bras sous son buste, en un mouvement qui releva ce dernier, appel à mon regard enflammé. « Mais qui vous dit que je ne suis pas intéressé par votre corps plus que par la peinture ? » lui demandai-je en effleurant son visage de mes prunelles assombries. Une délicate rougeur embrassa ses joues pourtant dorées, tandis que ses sourcils volcanique se hissait sur son front froissé. « Vous me draguez ? » s'exclama t-elle en riant à moitié. « Vous êtes séduisante, en plus d'être indubitablement douée. » lui fis-je part en relevant la tête vers ce vieil homme dont les pupilles noirâtres ne quittaient le mien. « M'intéresser à l'artiste peu m'amener à m'intéresser à l’œuvre pour le plaisir de la voir s'épanouir sous mes yeux chaudement rivés à une bouche passionnée. » ajoutai-je d'une voix chaude, en tournant légèrement la tête vers elle, amusé. Ses yeux s'agrandirent, avant qu'elle ne réponde. « Vous êtes direct. » « Je ne tiens pas à vous faire perdre votre temps » répliquai-je aussitôt, paroles débitées instinctivement. « Alors, que dirais-tu de me tutoyer, puis de me faire part de tes pensées autour d'un verre ? Je me laisserais probablement tenter par une discussion plus ample si tu sais trouver les mots justes. » fit-elle en ponctuant sa phrase d'un clin d’œil à la promesse dessinée. Mis au défi, je l'aidais à ranger ses affaires avant de l'accompagner dans un pub en ville. Je n'étais pas bavard. Je n'étais pas menteur. Elle ne m'intéressait pas humainement, simplement physiquement. Mais être charmeur ne m'était pas difficile, même si je lui fis rapidement comprendre que le bar m'ennuyait, que je désirais plus. Une nuit puis quelques heures avant qu'elle ne sombre dans l'oubli, à l'instar de toutes les autres. Je n'étais pas apte à m'attacher, n'en avait tout simplement pas envie. Je ne tenais qu'à m'envoler dans un lointain où ma solitude était primordiale. D'autre part, je n'avais pas spécialement envie d'être affaiblit par une présence qui m’écrouerait inévitablement. Les hommes amoureux tombaient dans un ridicule écœurant, s'attachant au pas d'une demoiselle qui les manipulait avec une aisance effrayante. L'amour … un sentiment complètement nauséeux, dont l'étreinte me faisait autant rêver que celle d'un alligator. Mais je me jugeais bien trop intelligent pour tomber dans un tel piège. J'éprouvais mon plaisir au lit, puis je changeai de partenaire, sans éprouver cette étincelle de remord maligne. Jamais.




From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mihmdy0dav1s562xjo2_250 « Tu n'es qu'un connard Mcquillan ! » L'insulte me heurta, me fit blêmir, épiderme blanchâtre et orgueil piétiné par une langue qui manquait d'intelligence. Des muscles qui se contractèrent face à cette envie subite de lui arracher, alors qu'une chape d'ombre planait à présent sur mes traits tirés. « Logan … » commença Mark d'une voix inquiète. « N'écoute pas ce crétin, il veut simplement te pousser dans ... » Mais je ne l'écoutais pas, motivée par ma seule impulsivité, celle qui me conduisit à me retourner et à enfoncer mon poing dans la figure d'un homme qui avait éveillé une colère froide dans mon être tendu.Un craquement sinistre lors d'un contact ensanglanté, alors qu'il titubait avant de s'écraser sur le sol où, quelques secondes plus tôt, il s'était tenu en une attitude menaçante et méprisante.L'écarlate roule, perles sanguinolentes sur son visage d'ébène, assombrit par deux amandes étincelantes. « J'vais te buter ! » gronda t-il en se redressa,t soutenu par deux de ses portes tandis que j'ouvrais les bras, le provoquant à tenir des engagements prononcés sans que les actes ne suivent. « Mais viens donc ! » répliquai-je avec une acidité glaciale, « à moins que, comme je le crois, tu n'ai aucune couille ! » Il se précipita en avant, me fonçant dedans tel un taureau aveuglé par ce rouge qui ne cessait de colorer son faciès boursouflé. Le choc me coupa le souffle, alors que je refermais mes bras sur son buste, lui envoyant mon genoux dans un estomac offert avec une force canalisée mais impulsive. Je l'entendis hoqueter avant que je ne me déporte sur sa droite, relâchant une étreinte qui me fit perdre un avantage que j'allais regretter. Mark avait reculé, observant la scène avec un effroi qu'il avait du mal à retenir. Mais il était habitué à ce genre de scène que je ne cessais de provoquer dans une existence que je devais juger plate, tant les bagarres semblaient être un lot quotidien. Mais, d'ordinaire, elles se finissaient rapidement. J'avais finit, avec les années, par établir une réputation qui dissuadaient ceux qui désiraient tenter l'incitation à une violence que je possédais en masse. Il était très rare que je n'ai la dominance, rare que je ne parvienne à faire fuir un adversaire qui craignait un regard poignardant. Le néant s'y reflétait, l'incompréhensible effrayait. Mais cet homme qui n'avait hésité à me lancer ces insultes que j'étais décidé à lui faire regretter, ne semblait impressionné par cette attitude féline qui était mienne. Et je ne le vis que trop tard, ce poignard aiguisé et blanc qu'il avait sortit de l'étreinte de cuir d'une chaussure montante. La lame mordit mon bras, marquant mon épiderme fin d'une traînée cramoisie. Une brûlure éphémère, sur laquelle je ne pus m'attarder, obligé de réagir avec vivacité afin de ne pas perdre. Perdre une vie, quelque soit le but, quelque soit la couleur. La mienne. Mais plus qu'une existence fébrile, ma fierté seule me tenait debout. Je ne souffrais de devoir m'agenouiller, je ne souffrais une lâcheté que je n'avais jamais laissé m'envahir. J'étais maître de mes mouvements, de mes actes, en assumant la moindre goutte écoulée. Une feinte. Un élan alors que le plat de mon pied frappait ses cuisses. Un équilibre perdu, tandis que le couteau se fichait dans l'aine, le privant de ce flux qui ne tarda à souiller un sol aussi sombre que pouvait l'être mon regard. Il hoqueta, alors que ses gars fuyaient, alors que je m'agenouillai, glissant la paume de ma main sous mon menton râpeux. « Logan, il faut appeler une ambulance. » balbutia Mark paniqué. Il n'était pas un ami. Il était comme les autres, esclave d'une société dont je ne reconnaissais pas l'autorité … dont je n'avais rien à foutre. Et voir cet homme suffoquer à mes pieds ne m'atteignaient pas. Quand à lui … ses yeux se firent suppliant, alors qu'il prononçait avec une difficulté qui me laissa de marbre. « Joue … pas au con .. Mac. J'regrette. » Un fournissement tardif nous avait opposé, ainsi qu'une femme qui l'avait plaqué pour une nuit avant d'être jetée à son tour. Il ne l'avait pas reprit, mais l'avait eu en travers de la gorge. « J'en ai rien à battre de tes excuses. » lâchai-je en me redressant sans plus lui jeter un regard. La paume de Mark s'écrasa contre mon épaule, alors qu'il cherchait mon regard. « Il va mourir Logan. » « Alors qu'il crève. » énonçai-je en haussant les épaules, peu concerné par une fin que j'estimais mérité. Je n'allais certes pas aider une enflure telle que ce mec qui se traînait au sol. Si Mark tenait à l'aider … qu'il prenne ses décisions seul. Je n'étais ni son père, ni sa nounou, rien de plus qu'une connaissance destinée à lui montrer les recoins d'une ville dans laquelle j'avais grandit. Dans laquelle je m'étais formé en empruntant le chemin le plus sombre, probablement pour ne plus retomber dans une lumière affaiblissante. Mais si je tentais, pouvais-je réellement échapper à cet être humain que je ne voulais devenir ? Pouvais-je empêcher éternellement les sentiments de naître dans cet estomac réticent à avaler autre chose que ces crevettes chaudes vendues avec ce plat traditionnel cajun qu'était le Gambo ? Je n'avais jamais été troublé, jamais été touché, pas même par cette petite fille qui m'avait ouvert une voie avant d'en disparaître, fauchée par la vie, tuée salement sur le rebord d'un trottoir. Son frère était devenu fou, violent, agressif, conduisant le gang dans des voies plus tordues, plus mauvaises. Un choix que je n'avais suivit que partiellement, ne suivant que mon intérêt dans une histoire qui ne m'avait arraché … qu'une pensée. Une pensée pour une enfant que j'avais connu, protégé. Je n'agissais plus pour les autres. Je m'en foutais, ne suivant que ces rails solitaires et dévorées par les herbes folles. Mais être sûr de soi n'était une assurance pour un avenir incertain. Il fallait un grain de sable dans le rouage, un battement d'aile d'un papillon puissant pour muer une bise en tempête. Une femme. Une blonde aux yeux de jade. Une perte à venir, une faiblesse qui allait m'achever. Et j'aurais voulu éviter son regard, si j'en avais été capable.




Dernière édition par Logan A. McQuillan le Sam 27 Avr - 23:54, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:09

L'histoire de la vie

«Quel est l'abrutit finit qui a décrété que l'être humain devait aimer ? Devait s'attacher ? Prodiguer une attention profonde à une femme en étant pourtant conscient qu'elle vous entraînera dans les bas fond d'un océan déchaîné ? Se faire captiver par ces notes de musiques jouées par une gorge nacrée quand la vôtre est destinée à être tranchée ? Je savais … je suis tombé, figure fracassée sur le sol qu'elle foulait. Aujourd'hui, c'est la sienne que je veux défoncer. »




From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mhaok7xb491qg1ig6o1_250 Des talons claquèrent dans l'obscurité, un son indéniablement féminin, une promesse qui me fit frémir d'un dégoût irréversible. Un énième sourire, un énième scénario qui ne tarderait à se jouer sous mes prunelles fatiguées. Car elles étaient toutes les mêmes, à penser que leurs charmes valaient une préoccupation éphémère pour ce qu'elles ne pouvaient obtenir autrement. Mes mains glissèrent dans mes poches, tandis que je levais légèrement la tête vers le ciel, en attendant une ombre venue, je l'espérais, en ayant les moyens de ne pas me faire perdre mon temps. Le bruit de ses pas mourut et mes prunelles dévoilèrent une scène qui se grava instantanément dans ma mémoire. Mon regard s'intensifia en caressant une silhouette dont la grâce féline était captivante, tandis que ma bouche s'asséchait face à ce déferlement de sensations soudain dans un corps écroué et marqué. Le sang battit mes veines, mes tempes assourdies alors que mes cils bruns dévoilaient une obscurité qui n'était plus celle d'un hiver recherché. Le désir s'échouait, si brusque que je me rembrunis, sans comprendre les réactions d'un être qui m'appartenait et pourtant m'échappait. Elle n'était qu'un minois au charme insaisissable, sublimé par deux amandes émeraudes étincelantes, par une bouche charnue d'un érotisme dangereux et poignant, par un grain de peau qui reflétait une douceur que son regard ne possédait. Je m'assombris, m'évadant de cette sensation déstabilisante d'être … pris de court par un simple visage, une silhouette qui m'éveillait à des sensations que je ne voulais ressentir. Je me crispais, sur la défensive, les lèvres pressées et pâle sur un visage dont les couleurs s'étaient retirées. Mais elle ne voulait que cette drogue qu'elle réclamait, en tendant des billets entre ses doigts fins. J'enfonçais mes dents dans ma langue, perturbé par des images rougeoyantes qui vinrent effleurer mon esprit enflammé. Ironiquement, et pendant quelques secondes, j'aurais été amené à … Le silence fut ma seule réponse, alors que je la dévisageais de cet œil sombre qui désirait dissimuler le tumulte qu'elle provoquait. Une flamme léchait mes entrailles, désagréable, m'enchaînant à une vision dont mes prunelles d'un myosotis ténébreux ne parvenaient à se détacher. Et je n'aimais pas cette sensation d'être dominé, d'être attaché aux pas d'une femme qui attendait, sans véritablement comprendre les raisons d'une attitude sur laquelle je ne pouvais ni ne voulais la renseigner. Une perdition … étrange que celle que j'éprouvais à l'égard d'une femme qui me faisait un effet que je n'avais jamais palpé jusqu'alors. Des fantasmes qui déchiraient mon esprit pervertit par un corps de rêve, superbement moulé dans des vêtements qui mettaient chacun de ses atouts en valeur. Le galbe de ses seins échappaient à ce haut étriqué, un doux arrondi qui attirait mes pupilles rétrécies par une méfiance exacerbée à l'égard d'un comportement qui m’assujettissait. Un ventre plat, des jambes fuselées qui s'échappaient de ce short qui soulignait la fermeté de ses cuisses. Je détournais la tête, brûlé, incendié par un feu aux flammes déchaînées. J'étais submergé par un océan dans lequel je n'avais eu la conscience d'avoir plongé. Et j'avais du mal à remonter, à échapper à cette foudroyante ivresse aussi rebutante que fascinante. Un léger mouvement d'impatience, et mes lèvres se replièrent durement, tandis qu'un tic déformait légèrement un visage écroué par une tension palpable. Sans cérémonie et avec brusquerie, je plaquais les sachets dans sa paume, me gardant de frôler sa peau plus que nécessaire. Une seconde. Un toucher éphémère. Une brûlure ardente et vive. Un besoin, une envie. Elle se détourna, s'envola, me laissant face à une addiction qui se dessinait sans que je ne veuille l'assumer. Et durant une infime seconde, la peur me frappa de plein fouet, gueule entrouverte dont les dents se refermèrent sur ma chaire tendre, alors que le sang d'une prémonition néfaste roulait sur ce corps roués de coups invisibles. J'étais terrifié par une vérité que j'entrevoyais sans que les mots ne se décident à envahir cette tête liée à un orgueil qui l'en protégeait. Des excuses face à un ressentit violent, un corps attrayant, un désir âpre mais qui ne représentait rien de plus qu'un intérêt érotique que je n'allais pas satisfaire. Car je regrettais soudainement d'avoir été choisit pour dealer, épouvanté à l'idée même de pouvoir la revoir. Un peur qui ne dura qu'une seconde … un grain de sable qui dégringola dans ce sablier qui cessa aussitôt que ma fierté prit le pas sur l'une des seules vérités fuites à toutes jambes. Elle n'était rien de plus qu'une jolie femme. Et je tentais d'imaginer ses yeux révulsés, dépourvu de vie tandis que son corps s'arquait péniblement sur un lit qui accueillait … des pensées que je voulais horrifiantes afin de tuer, d'assassiner ce désir qu'elle avait fait naître dans mon estomac, des pensées qui dérivèrent à la mention innocente d'un lit qui vit accueillir des images autrement plus rougeoyantes. Je rouvris aussitôt les yeux, maudissant d'une voix aggravée ces fantasmes aussi instantanés qu’incontrôlables, puis me détournais pour vaquer à des occupations qui seraient aptes à la faire fuir de ma tête. Une autre femme. Une tablette d'un autre chocolat que j'allais goûter jusqu'à oublier ce que mon imagination avait dessiné pour celle entrevue sans même y toucher. Une simple vision, une simple voix que j'allais effacé, dont j'allais gommer toutes les notes savoureusement graves et envoûtantes, d'une sensualité dont je n'allais me souvenir dans les minutes à venir. Elle allait disparaître comme toutes les autres.


From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mhaok7xb491qg1ig6o5_250Des gouttes d'eaux perlaient, glissant sur ma nuque lorsque, traîtresses, elles se décrochaient de ces mèches d'ébènes sur lesquelles elles roulaient inexorablement. Une explosion froide sur mon épaule bouillante, alors que je pressais mes paupières contre mon visage, étreint d'une solitude qui aurait pu être apaisante si mes pensées n'échappaient à mon contrôle. Elle m'obsédait, sans cesse, marquant mon esprit d'un fer chauffé à blanc. Et coucher à droite et à gauche n'aidait son visage à me délaisser, à m'abandonner dans ce calme et cette tranquillité d'esprit qui n'existaient plus. La folie me guettait, cœur tambourinant. L'éloigner en permanence ne guérissait ces plaies qui mordaient ma chaire lorsque mes prunelles sombres croisaient les siennes, en ces rares entrevues brèves où mon agressivité illustrait cette faiblesse qu'elle devenait. J'inspirai profondément, avant de lâcher sur ma tête cette serviette blanche et spongieuse tandis que je finissais de boutonner mon jean. Des doigts qui retrouvèrent le grain d'un tissu que je frottais contre ma chevelure en bataille, avant que quelques coups ne m'arrachent à mes pensées, échos qui se répercutaient dans mon appartement vide de toute présence étrangère. Je levais un sourcil, conscient de l'heure tardive, avant de quitter cette salle de bain sans prendre le temps de finir ce que j'avais commencé. Me balader à demi nu ne me posait de problème d'autant plus que j'allais jeter l'importun sans manière ni même modération. Un coup de pied au cul, quelques paroles senties avant de claquer une porte au nez de l'étranger pour retourner à une préparation qui m'amènerait à une soirée où penser me serait interdit. Penser à elle. Mes doigts s'enroulèrent autour de la poignée après que j'eusse poser la serviette sur mes épaules nues. « Tu peux aller te faire ... » L'insulte se perdit, oublié par cette statue devenue, alors que mes prunelles se posaient, subitement assombries, sur un visage auquel j'avais pensé sans cauchemarder sur une hypothétique venue dans une antre où je ne voulais de sa présence. Et sa tenue, suggestive, probablement en adéquation avec un métier que j'avais cru deviner, portait sérieusement atteinte à mon intégrité et à un apaisement vain d'un corps qui s'écrouait de nouveau dans des fantasmes enflammés. Je me tendis imperceptiblement, agressé par sa venue subite. « Qu'est-ce que tu fou là? » Je n'aimais pas spécialement les surprises, encore moins lorsqu'elles touchaient de près à une femme qui me dépossédaient dune raison à laquelle je m'accrochais désespérément. Une étincelle de conscience, de réflexion, appel à une fierté qui me tenait loin d'elle sans qu'un quelconque animal ne surgisse pour me faire flancher devant une tentation incarnée. « J'aimerais que tu m'avances. » fit-elle de cette voix qui parvenait à s'insinuer dans les moindre replis d'un cerveau pourtant cadenassé. Les jointures de mes doigts blanchirent alors que je pressais une poignée dans cette main raide. « Je n'avance personne. » lui fis-je savoir âprement, destiné à subir ces demandes incessantes que je ne pouvais que décliner avec cette brutalité qui me caractérisait, mots qui se perdirent dans des prunelles de jades dont la réflexion sombre m'échappait. Je levais un sourcil devant un silence qui s'éternisait. Et j'allais fermer la porte, pressé d'échapper à une vision divine qui me troublait, lorsqu'elle entra subitement, avec une simplicité effarante et incroyable. « Il ne me semblait pas ... » Pourquoi fallait-il que je perde chacun de mes mots dès qu'elle osait plonger dans un regard qui ne cessait de la fixer, partagé entre orgueil et captivité ? « Je te plais n'est-ce pas ? » Un livre ouvert, pages offertes au regard transcendant d'une femme qui voyait plus qu'elle ne murmurait. Un coup de poing dans un visage qui se redressa subitement, alors que je lâchai entre mes dents. « Tu fantasmes. » Menteur, soufflai une voix dans mon être fuyant, alors que je détournai ces amandes obsidiennes écroué par un désir qu'elle percevait. L'idée de la prendre par le bras et de la jeter dehors me percuta avant que ses doigts ne frôlent un bras dénudé, peau à vif et offerte. J'étais en position de faiblesse, pantin désarticulé dont la raison s'endormait sans que je puisse la saisir entre mes doigts écartés. « Et si nous trouvions un autre arrangement pour cette fois ? » Une scène que j'avais vécu des dizaines de fois, que j'avais haït et méprisé alors que la nausée me poussait à détourner les talons et à les envoyer dans ces roses dont les épines lacéraient. Et j'aurais espéré que ma réaction soit la même, en cette seconde où elle m'offrait ce que je me refusais rudement. Je saisis sa main, l'écartant sans cérémonie avant de la relâcher avec une rapidité traîtresse. « Je ne suis pas intéressé. » Mais ma voix manquait de conviction, dénoncée par ce ton rauque qui enveloppait chacun de mes mots dont la dureté et la froideur étaient, de ce fait, inexistantes. Une main glissée sur une nuque humide, une bouche plaquée avant que je ne puisse réagir. Une immobilité forcée alors que ses lèvres savoureuses rejoignent leurs semblables. Une texture soyeuse, une saveur fruitée. Sa langue glissa entre mes lèvres, taquinant la mienne pour me faire chavirer et accepter ce que je condamne avec toutes autres femmes. Un désir brutal et sauvage m'écroua, une volonté réduite en mienne par des dents qui s'enfoncèrent dans ma lèvre inférieure. Un grondement qui vibra dans mes poumons asséchés, un oxygène réclamé et qui n'était celui que l'air esquissait. Son effluve, parfum subtile offert par une peau soyeuse, se déposa sur cette langue qu'elle capturait. Qu'elle relâchait pour parcourir la ligne d'une mâchoire d'ébène. Je flanchais. Rendis les armes sans plus réfléchir. Sans plus écouter une fierté qui hurlait qu'elle n'en avait qu'après la came, se prostituant, me prostituant contre mon grès. Je me dégageais de son étreinte langoureuse, embrassant sa joue de ma paume avant d'écraser ma bouche contre la sienne, lui assurant la victoire. Une passion qui se lisait dans un baiser sauvage, alors que mes mains cascadaient sur son corps pour la saisir en croupe, pour la soulever et la plaquer contre mon bassin brûlant, pour l'emmener dans une chambre qui signerait irrémédiablement ma perte.




From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mi1llgM3Qr1qkmebxo6_r1_250Je m'étais adoucis, étrangement, lentement, percé par des attentions et une préoccupation qui ne concernaient plus que moi. Je me souciais d'elle, plus que je ne l'admettais, en oubliant ce vers quoi je désirais me tourner avant de rencontrer son regard. Elle avait fait naître des sentiments puissants dans cette âme perdue et esseulée,, appelant à s'éveiller une humanité qui transparaissait dans mes gestes. J'avançais plus volontiers, détaché de cette cruauté qui m'avait abandonné, me surprenant parfois à sourire sous les yeux effarés et méfiants de certains comparses qui n'avaient compris un tel changement de personnalité. L'amour rendait abrutis, j'en faisais l'expérience, mais je me sentais bien et je n'avais de compte à rendre à personne, même quand on venait m'affirmer que cette femme me rendait taré. Je ne m'en vexais pas, ce qui les surprenait davantage. Le sang dégoulinait moins sur mes traits, alors que je n'éprouvais plus de plaisir dans ces bagarres dans lesquelles je me donnais à corps perdu jadis. J'avais les pensées tournées vers une femme que je tenais à capturer, à avoir sans plus la partager, elle qui m'avait fait connaître un plaisir physique dont était nés la jalousie et la possessivité, qui, souvent, réveillaient une violence qui s'était passablement endormit le reste du temps. Et j'étais prêt à tout pour la rendre intouchable, pour veiller jalousement sur sa personne sans qu'elle ne passe plus dans d'autre lits que le mien. Même à la payer, à l'entretenir. Une humiliation qui aurait du m’atterrer, me rendre fou d'exécration à l'égard de ma personne prisonnière. Mais j'étais délicieusement captif d'une étreinte chaude, de sa flagrance florale, de sa bouche capiteuse. Je ne me posais pas de question et un voile se déposa sur mes prunelles. Un voile terrible qui n'allait laisser le prédateur s'enliser trop longtemps dans une gentillesse que la vie ne me destinait pas. Je n'étais pas fait pour être heureux avec simplicité. Je n'étais pas fait pour aimer. Simplement pour haïr. Et le destin allait me donner l'occasion de sortir le loup du marasme dans lequel elle l'avait plongé, pour mieux le faire sortir de sa cage.

« Elle est bonne ta meuf Logan. » Une contraction, un oubli soudain d'une humanité éphémère et récente. Je me redressais aussitôt, les traits ombrés, avant de lâcher d'un voix menaçante. « Tu tiens à le répéter ? » Un sadisme se refléta dans ses yeux, une flamme, un poignard qu'il ajustait avant de le lancer dans ma direction. « Quoi ? T'étais pas au courant que ta pute se tape tout ce qui bouge ? Visiblement, t'es pas assez doué pour la satisfaire tout seul. » Mes ongles agrippèrent sa nuque, alors que j'envoyais son visage s'écraser contre ce bar auquel il s'était adossé, explosant sa joue pressée contre un coin tranchant. « Je vais t'exploser la tronche, simplement pour avoir oser parler d'elle enflure ! » « Avant de m'en tenir rancune Mcquillan, essais de réfléchir quelques secondes. Quel serait mon intérêt de te raconter de la merde ? Puis, je peux prouver mes dires en citant les quelques grains de beauté repérés sur sa peau. Elle en a un au creux des ... » Je le soulevais légèrement, le fracassant de nouveau avant de le lâcher par terre, sol sur lequel il gémit en pressant sa paume à un sourcil écorché. Une chute, froide et glaciale, une colère, une folie qui m'empêchait de raisonner calmement. Le dégoût se glissa dans ma gorge, caressant une langue alors que j'inspirai à plein poumon pour chasser cette envie soudaine de régurgiter sur le sol. L'idée même qu'elle ait pu aller avec ce salop … avec ces … J'avais peur de nommer cette sensation soudaine, qui ressemblait à un cœur arraché d'une poitrine trouée et sanguinolente. Je me redressais, poussant la porte de bois avant d'aller trouver la seule personne apte à me dire une vérité sans que je ne la mette en doute. Et il ne s'agissait plus d'elle.

Il ne répondit pas. Il n'en avait pas besoin. Je me figeais douloureusement, dépassé par une situation, sans savoir si je devais exploser ou laisser couler, attendre ou agir. Mais ce n'était qu'une question futile, probablement parce que j'étais parfaitement conscient de la personne que j'étais véritablement, sans entretenir d'illusions sur une personnalité qui ne me permettait pas de rester assis sagement. Trop de colère pour qu'elle n'explose, une rage animale qui effaça toute trace d'humanité dans ce visage écroué par une ombre dangereuse qui fit frissonner un Mark qui entrevoyait une scène qu'il ne savait comment empêcher. « Où est-elle ? » L'outre tombe n'aurait pu mieux formuler ces mots qui m'échappèrent, tandis que la détermination se lisait dans mes yeux. J'étais peut-être un connard, mais je n'allais certainement pas le rester. Cette comédie, qu'elle avait instauré en une arnaque à laquelle je m'étais laissé prendre, comme un insecte dans la toile collante d'une araignée, allait prendre fin comme je l'avais décidé, à défaut d'avoir subit une honte dont elle avait du s'amuser pendant quatre ans. Car c'était ainsi que je le comprenais, ainsi que j'entrevoyais une situation qui dégoulinait, noirâtre, se fracassant tel un verre brisé tout autour de moi. « Je pense que … tu ferais mieux de te calmer avant d'aller la voir. Histoire de ne pas faire quelque chose que ... » « Je n'ai pas de leçons à recevoir de toi ! » explosai-je soudainement les traits tirés. «  Soit tu me dis où elle est, soit c'est ta tronche que j'éclate ! » Il blêmit, mais perspicace quand à une attitude qui pouvait dégénérer, eut assez de lâcheté pour me donner une adresse que j'imprimais. Un sursaut de courage, une main qui se referma sur mon bras, des doigts qui s'enfoncèrent dans mon blouson de cuir. « N'oublie pas que tu l'aimes … quoiqu'elle ait fait. » Je me dégageais d'une secousse, puis, sans plus me préoccuper de lui, je me ruais à l'extérieur. Je n'aimais pas cette femme. Du moins, je tentais de m'en convaincre.


From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mgmkuc4L7S1qzg2sjo5_250Je me savais dans un état lamentable. Je me savais dangereux, probablement parce que l'être humain n'existait plus, dominé par ce loup sauvage qui venait d'être provoqué en duel par un mâle qui jouait avec sa femelle. Une femme qui m'avait manipulé mais que je n'allais certainement pas laisser me filer entre les doigts de cette façon. Sans avoir écrit la fin d'une histoire, à défaut d'en avoir dessiné le début. Ce fut à peine si je ne fis sortir la porte de ses gonds en l'ouvrant, avant de débarquer dans la pièce où elle se tenait avec son « client ». La scène était brouillée, probablement par une rage noire qui m'aveuglait, une colère féline qui m'apparentait à cet animal tendu et capable du pire. D'autant plus lorsque j'étais atteint d'une cécité jalouse et diaboliquement possessive. « Je peux savoir à quoi tu es en train de jouer ! » explosai-je soudainement, à l'intention d'une jeune femme dont l'expression m'échappait, probablement parce qu'elle ne m'intéressait pas. J'étais malade. Malade à l'idée d'imaginer ce qui s'était déroulé dans cette pièce, alors qu'elle s'était donnée à ce type comme à des dizaines d'autre dans mon dos. Et pourtant, une part enfouie aurait désiré la protéger d'une fureur que je déversais, la protéger de l'homme que j'étais. Car je l'aimais, même si je ne cessais de m'en défendre et de me haïr pour ne serait-ce qu'éprouver le dixième de ces émotions. L'homme qui l'accompagnait tenta d'intervenir, ouvrant la bouche d'un demi millimètre avant que je ne pointe l'arme dérobée à Mark, canon pointé sur son front. « Toi tu te la ferme ! » Sifflai-je entre mes dents, d'une voix glaciale.Je me tournais alors vers la jeune femme, les prunelles incendiés d'une ombre subite . « En fait, je ne veux pas savoir quel genre de garce tu es Ali. Toi et moi c'est terminé. » Une sentence soudaine, hivernale, avant que je ne me tourne de nouveau vers l'homme. Je me détournais, le bras tombant le long du corps, avant que l'homme ne dise ce qu'il ne fallait pas. «Tout ça pour une pute ? » L'insulte me fit frémir, m'achevant en cette nuit torturante. Je levais et tirais. Sans ciller.


From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mlx9bgmmrX1qc17ifo3_250La colère frappait mes membres, mais je demeurais atrocement calme, indifférent à cette ambiance dans laquelle je m'étais plongé en effectuant ce geste impulsif que je ne parvenais à regretter … Quoique. Mes prunelles glissèrent sur ces menottes qui mordaient ma chaire, me privant de cette liberté à laquelle j'avais renoncé sans en mesurer les conséquences. Mes ailes étaient brisés, ainsi que les quelques rêves que je m'étais autorisé à avoir avant de la rencontrer. Une haine sourde battit mes veines à la pensée de cette femme qui m'avait trahit, qui m'avait humilié, orgueil bafoué et piétiné. Un imbécile. Un crétin. Un abrutis. Tels étaient les seuls adjectifs auxquels je pouvais prétendre en analysant un comportement qui avait été le mien pendant quatre ans. Je m'étais laissé dévoré, bouffé par des sentiments qui m'horrifiaient à présent, une captivité, des barreaux qui s'étaient refermés sur mon être sans que je ne sache les en empêcher. Je m'étais laissé capturer, tel un con, alors que le seul désir de la demoiselle en question était de manipuler des sentiments qu'elle avait réussit à faire naître malgré un savoir que j'avais accumulé. Car j'avais vu ce que l'amour faisait aux hommes, j'avais observé ces pantins désarticulés qui bavaient devant une paire de jambe en assurant qu'aucune en ce monde n'étaient plus belles, regard de loup alors qu'ils n'étaient que des peluches dans les mains de ces demoiselles, parfaitement conscientes d'un pouvoir qui nous échappait avant que le destin ne nous force à l'expérimenter. Je n'avais été qu'un Pinocchio sans âme, lié à elle par un fil dont l'écarlate ne m'avait sauté aux yeux avant que la rage ne balaie une conscience et une raison battue d'avance. Je refermais les doigts sur cette chaîne d'argent, maudissant une faiblesse dont la compréhension ne m'avait empêché de sauter d'un gouffre dès qu'elle m'en avait donné l'occasion. Un principe que j'avais balayé pour des yeux qui m'avaient ensorcelés. Je m'étais jeté à sa tête dès que l'occasion s'était présenté, la laissant tirer des fils que je n'avais sentit. Et j'en étais malade, nausée qui caressait ma langue prisonnière de cet ivoire qui s'y enfonçait, énième châtiment que je me faisais subir pour avoir oser tomber amoureux d'une femme. Car même si je haïssais ce mot plus qu'aucun autre, je ne pouvais nier que je l'avais aimé. D'un regard. D'un toucher furtif. Je m'étais perdu avant même de pouvoir le concevoir, signant une appartenance qui me menait à présent dans le seul univers duquel je ne pouvais m'extraire, une pièce rejouée d'une enfance à laquelle j'avais cru pouvoir échapper. « Puisque vous avez refusé de vous faire représenter par un avocat … tenez vous à dire quelque chose Monsieur Mcquillan ?  Plaidez vous coupable ou innocent ?» Mes paumes caressèrent le bureau avant que je ne me lève, me redresse, plongeant mes prunelles dans celles d'un juge ferme. « Il me semble que votre question manque d'intelligence, votre honneur » persiflai-je entre mes dents, « puisque j'ai été arrêté sur le fait. » Un murmure dans mon dos, une stupéfaction devant un ton inapproprié. « J'ai tué cet homme. Ce qui fait de moi un coupable. » Des mots lâchés d'une voix froide, tandis que je demeurais debout, silencieux, lointain. Elle m'avait rendu faible, mais pas assez pour que je n'assume pas mes propres conneries. J'avais parfaitement conscience d'être un homme violent, et si je prenais en considération mon métier, ce n'était le premier mort que ma conscience aurait du ressentir si elle en avait été apte. Et même si l'idée m'obscurcissait, je méritais une prison qui se profilait, avec un nombre d'année si aberrant que je ne sus véritablement réagir. Mais ce n'était pas le meurtre que j'avais la sensation de payer, ce n'était pas ce sang qui pourrissait sur l'épiderme de mes doigts, de mes paumes, ce n'était pas l'écarlate qui souillait mon âme. Je payais le prix fort pour des sentiments dont je m'étais sauvegardé avant de me casser la gueule. Je payais pour le peu d'humanité qui m'avait envahit, qui m'avait inondé, qui s'était éveillé en cette âme dont la fragilité était protégée par une cruauté cultivée. Une carapace qu'elle avait su lacérer puis briser de ses doigts, avant de toucher cette corde sensible destinée à faire naître une souffrance dont le goût était amer. La douleur … ces larmes de sang qui coulent d'un cœur pétrit et explosé. Elle était parvenu à atteindre un loup qui ne souffrait d'avoir été chassé. Poursuivit. Écorché. J'étais coupable … coupable d'avoir eu la connerie d'être humain une fois.




From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_mkfb9cifwA1r8kp2wo1_500« Sympa la cicatrice … Mais attends, t'es pas le mec qui s'est retrouvé en taule à cause d'une salope qui t'a préféré un vieillard pour quelques billets de plus ? »Je bondis, trop vite pour être retenu, trop vite pour qu'il n'esquive ce coup porté et enfoncé dans sa gueule d'arriéré. Il s'effondra à mes pieds, avant qu'un coup de pied sentit ne s'échoue dans ses reins,le poussant à hurler tandis que je déchaînais mes émotions violentes contre un corps roué. La colère m'enrageait, pour une raison qui m'échappait, alors que trois gardiens furent nécessaires pour m'éloigner d'un mec qui saignait, tâche écarlate sur un visage que je venais de défoncer. Des membres qui tremblaient alors que j'étais traîné, puis jeté dans une cellule sans fenêtre, en ayant pour seule maîtresse cette obscurité noirâtre au delà de laquelle je ne pouvais voir. Une porte claquée tandis que je me laissais glisser contre le mur, ramenant mes genoux contre un torse dressé. Quatre jours … Et j'avais du mal à me faire à un environnement dans lequel ma violence et mon instinct bagarreur était mon seul atout. Des illusions, une perversité nauséeuse qu'un regard obscur de ma part avait assassiné. Mais je n'étais qu'un nouveau venu, testé par des anciens décidés à s'amuser. J'étais parvenu à rester stoïque, peu concerné par leurs querelles de gamins et cette manière de vouloir démontrer qui était le coq d'une basse cours masculine. Et je ne savais ce qui m'avait poussé à sortir de mes gonds devant un petit joueur qui avait jugé ce qu'il ne connaissait. Une goutte d'eau infime qui s'était fracassée dans un verre plein explosé, ou bien une insulte que je me réservais le droit d'énoncer ? Je posais mon poignet sur mon genou relevé, avant de lever la main, de glisser l'index sur cette cicatrice qui bariolait ma joue. Un trait épais qui dessinait sur ma joue ce souvenir d'une nuit qui me poursuivait. Une trahison, une humiliation, du sang éclaboussé dont l'odeur métallique me hantait, tel un sinistre présage de quatre ans de honte. Mon pouce tomba, dans le néant, alors que je collais ma tête contre le mur, indifférent au temps qui s'écoulait. Des bruits lointains, des hurlements, des rires ou les sons d'une conversations entre deux matons qui faisaient leurs rondes. J'en avais pour une éternité, et je n'étais prêt à échapper à ces quatre murs où je retrouvais un semblant de solitude que les quartiers communs m'interdisaient, bien que mon compagnon de cellule ait rapidement compris qu'il n'avait intérêt à me faire chier. J'avais ce regard qui démontrait que la pitié et la peur n'existait pas dans une âme où seule la haine flamboyait encore, pour seule preuve d'une humanité que j'étouffais de toutes mes forces. Car la vie ne cessait de m'apprendre que l'on était jamais mieux servit que par soi-même, sur cette planète où la société régissait sans que je ne lui en donne l'autorisation. Je cognais mon crâne plusieurs fois, préférant la dureté du sol à la texture plus moelleuse d'un matelas rapiécé. Je n'avais aucune idée du temps, et je ne sus véritablement compter les jours que grâce aux repas qu'on m'apportait, histoire de ne me laisser crever sur ce béton devenue une seconde maison. Trois semaines pour un nez brisé et deux côtes fracassées. Trois semaines dans une obscurité totale, en dépit des lois, avant que la porte ne s'ouvre face à une inactivité suspecte. Car si j'étais un hyper actif, ce fut à peine si je bougeais durant cette vingtaine de jours, perdu dans des pensées et une imagination sanglante. Bizarrement, je préférais être au trou que mal accompagné. Ainsi, je me décidai à péter la gueule à tous ceux qui ouvraient leurs gueules. Mes séjours se firent plus longs, plus tranquilles, jusqu'à ce que j'eusse la paix et que les regards ne se détournent, me laissant dans cette solitude à laquelle je me raccrochais pour ne pas devenir fou. Je ne parlais que très peu, décrit comme un associable qu'il valait mieux éviter. Et je finis par être oublié des prisonniers comme par des matons, tant je me tenais tranquille, loin des querelles qui ne venaient plus m'emmerder, de peur de quelques os brisés sans pitié. Car personne n'aimait se retrouver au trou. Personne sauf moi, qui n'en avait rien à foutre. Et personne ne l'évoquait plus elle. Car des os brisés n'étaient rien face à ce que je pouvais faire si on me recrachait son souvenir à la gueule.




From Samaritan to sin and it's waiting on the end Tumblr_miciqu0Hy01r9vcipo4_250Je plissais les yeux, agacé par une lumière du soleil que je n'avais plus regarder franchement depuis quatre ans. Un visage baissé, puis redressé, des prunelles qui observaient, buvaient un paysage où résonnait un son. Libre. Je renversais la tête en arrière, savourant une caresse qui n'était plus éphémère, éternelle. Libre. Et je goûtais, les lèvres entrouvertes, à chacune de ces lettres qui habillaient mon être dont les lourdes chaînes venaient de tomber. Je n'étais plus Immobilité. J'étais Mouvement. J'étais Moi. J'inspirais profonde, gonflant mes poumons avant d'entendre un son, un klaxon qui déchira ce silence, cette seconde qui n'avait appartenu qu'à moi. Une seconde de retrouvailles. Mes cils dévoilèrent de nouveau ce monde qui m'accueillait de nouveau ses bras, alors qu'une limousine attendait à quelques mètres. Je fis basculer mon sac sur l'épaule, sans bouger pour autant vers une image qui ne s'apparentait à aucune de mes réalités. Un homme en sortit, de grande taille, pour venir à ma rencontre alors que mon regard, d'un bleu lumineux, se voilait sous la méfiance. Pensées éveillées, réflexion retrouvée. Je n'aurais jamais du sortir aujourd'hui et le verdict venait d'être brisé parce que j'avais été amnistié par le gouverneur de l'état. Il n'avait aucune raison de me faire une faveur, moi un dealer paumé de la Nouvelle-Orléans, incarcéré pour le meurtre d'un homme qui n'était rien de plus qu'un vieux croulant. « Je dois vous demander de me suivre Monsieur Mcquillan. Le gouverneur tient à vous rencontrer. » Dans d'autre circonstances, je me serais désintéressé d'un ordre auquel je n'aurais su obéir. Mais la curiosité me sciait, d'autant plus qu'il était l'instigateur d'une liberté que je lui devais … et je n'aimais pas ce fait. Je n'avais jamais eu de dettes, me débrouillant seul, quoiqu'il arrive, pour ne connaître une situation de devoir que je ne voulais ressentir. Ainsi, sans un mot, je me résolus à suivre l'homme, avant de prendre place dans une voiture dans laquelle je n'oserais jamais pensé entrer. L'envie n'étant présente, je ne me l'étais jamais même imaginé. Des banquettes de cuir, des boissons retenues dans des bocaux d'argent retenus. La défiance se fit plus intense, plus profonde, tant la situation s'apparentait à un mauvais rêve qui me promettaient une note désagréable. Je glissais un regard à l'homme qui m'accompagnait, mais son intention était tournée vers la route. Un cliquetis et je compris que je n'étais guère un invité. J'étais prisonnier. Une nouvelle fois et pour une raison que je ne saisissais pas. Cependant, je ne posais aucune question sur la destination, conscient que les réponses me parviendraient à une rapidité étourdissante. D'autre part … j'étais quasi certain que la suite n'allait pas me plaire.

Un immeuble somptueux, un bureau richissime, un environnement superficiel qui ne m'effleura alors qu'on m'abandonnait dans un canapé sur lequel je pris place, tout en me demandant avec un sérieux sans faille ce que je foutais véritablement ici. Mes prunelles effleurèrent le mobilier surfait, une abondance affichée dont le propriétaire savait jouer pourrait inspirer le respect aux quelques personnes qui défilèrent avant que le calme ne revienne dans la pièce. Je posais mes coudes sur mes cuisses, avant de me redresser, intenable, incapable de demeurer sur place. Mes pas me conduisirent vers le bureau, avant que je ne me saisisse d'un cadre photo sur lequel une jeune femme à la chevelure corbeau souriait, illuminée. « C'est ta mère. » Des mots qui résonnèrent dans mon esprit sans que je n'en saisisse le sens, alors que je tournais légèrement la tête vers une voix masculine d'un certain âge. Un homme élancé, à la musculature fine et à la crinière grisonnante, parsemée ci et là de mèches immaculées. Les mots et les questions ne fusèrent, ne brisèrent pas le silence qui s'épaississait face à un étranger. Il dénonçait cette femme comme étant la femme qui m'avait mise au monde, fait qui m'aurait probablement intéressé à l'âge de dix ans. J'en avais trente. Je reposais le cadre, avant de lui faire face, le regard froid. « Et vous êtes ? » « Je suis le gouverneur Anderson. » fit-il en tendant sa main parcheminée. Je ne la saisis pas, les mains obstinément glissées dans des poches qui les maintenaient loin d'une politesse que je ne pouvais montrer tant la pièce jouée sous mes yeux me semblait problématique, destinée à me cantonner dans l'éternel rôle de l'homme à la défiance palpable. « Je suis également ton père. » Une seconde, quelques grains qui tombèrent, dégringolèrent avant que ma gorge ne se lâche et qu'un rire n'envahisse la pièce, grave, dramatique. J'avais probablement tout imaginer excepté rencontrer un paternel à la richesse écœurante et au statut élevé dans une société détestée. Un sérieux tout aussi rapidement repris, avant que je ne lui fasse part, d'une voix glaciale. « Me concernant, vous n'êtes rien. » Je le frôlais en passant devant lui, me dirigeant vers une porte que je voulais subitement atteindre avant que des mots ne résonnent de nouveau dans mon dos, me poussant à m'arrêter. « Ta mère, Aenor Mcquillan, est décédée d'un accident de voiture peu de temps avant que tu n'échoues à l'orphelinat, abandonné par ta grand-mère qui ne pouvait plus assurer ton avenir. Si je ne me trompe, les médecins t'ont déclaré amnésiques suite aux séquelles laissées par un accident que tu as vécu. » Je plantais les dents dans mes lèvres, touchés plus que je ne l'aurais voulut par des informations qu'ils m'étaient arrivés de chercher dans une tête récalcitrante. Je me tournais légèrement vers lui, en silence. « Étant marié à l'époque, elle ne m'avait pas tenu au courant … jusqu'à ce qu'une journaliste ne déterre cette histoire, car ma liaison avec Aenor a été … très médiatisée. Elle a acceptée de se taire, mais je pouvais difficilement te laisser en prison, laissant l'opportunité aux médias de saisir cette histoire pour pervertir mon image aux yeux du peuple. » Mes sourcils s'arquèrent devant un discours qui ne parvenait à m'étonner, tandis qu'un rictus se dessinait sur ma bouche. M'avoir sortit de prison pour préserver son image … Quelle douce ironie. « J'ai tiré une balle dans la tête de cet homme. M'amnistier ne changera rien à ce fait. » « De ce que j'ai pu apprendre » réplqua-il peu impressionné en contournant son bureau pour s'asseoir dans son siège, « c'était un crime passionnel, dicté par la passion. Tu n'es donc, à proprement parler, un meurtrier et il est bien évident que tu ne recommenceras pas. » Cette conversation m'irritait. Je vivais depuis trente ans seul, et voilà qu'un père surgit du néant semblait vouloir me dicter ce que je devais faire. « Ton casier judiciaire a été effacé, désormais vierge. Oublié ton passé obscur, tu reprends ta vie et je vais t'en donner les moyens. J'aimerais simplement que tu ne te fasses pas remarquer et que tu cesses tes conneries. » Je m'avançais vers lui, avant de plaquer mes mains sur son bureau. « Ne vous méprenez pas. Vous m'avez fait sortir mais vous n'êtes rien pour moi. Je ne vais certainement pas suivre vos ordres à la lettre. » Il tendit un dossier vers moi. « Je te demande un an en échange. Un an où tu te terres tranquillement dans une petite ville, avant de m'oublier, moi et cette histoire. La course aux présidentielles débute et ton arrivée providentielle ainsi que ton passé peuvent anéantir une vie de travail » expliqua t-il en se redressant. « Ainsi, je ne veux qu'un an puis tu es libre. Tu pourras quitter le pays, voyager, je saurais être assez généreux pour te remercier. En échange, tu recommences à zéro. » Je n'aimais pas cette histoire … mais j'avais la sensation de ne pas avoir le choix. Je ne tenais pas à me faire enfermer simplement parce que mon existence lui posait problème. Il me tendit la main, mais je me contentais d'un vague signe de tête. « Un an seulement. » fis-je en prenant le dossier, la mort dans l'âme. Mais je préférais une ville à la prison. Je jetais un coup d’œil à l'appartement, aux feuilles attestant d'un compte fournit. Puis, sans un regard en arrière, je quittai le bureau. Je m'interdisais de ressentir quoique ce soit. Ce n'était qu'un homme comme les autres qui me payaient pour un job à longue durée. Voilà pourquoi je partais sans question, sans demande. Je ne tenais pas à savoir.

Je respirais. Je jouais. Quelques notes au hasard qui se déversaient dans l'appartement alors que je tentais d'oublier un deal qui ne me plaisait pas. Un an à tenir avant de me libérer définitivement des entraves d'une vie qui s’achèverait avant que je ne prenne enfin le large. Mais, lorsque j'y pensais, je ne pouvais m'empêcher de songer à cette situation ironique qui était la mienne. Petit orphelin devenu dealer, puis meurtrier, fils d'un politicien richissime engagé dans la course à la présidence du pays le plus puissant du monde. Si j'avais été autrement, j'aurais probablement savourer cette situation. Mais j'étais un loup solitaire, qui ne tenait qu'à attraper dans sa gueule ouverte ces ailes qui me permettraient de m'envoler dans un ailleurs rêvé depuis toujours. Je posais ma guitare, avant de m'approcher de la fenêtre, de couler un regard sur cette ville minable à laquelle il m'avait condamné pour les mois à venir. Elle ne ressemblait pas à la Nouvelle-Orléans. Plus calme, plus tranquille à première vue. Je me laissais glisser contre le mur, avant d'y frapper légèrement ma tête, en un geste familier. Mon existence était un véritable bordel. Depuis elle, qui avait tout foutu en l'air. Elle que je haïssais au point de ne rien éprouver d'autre. Mais je n'étais pas prêt de la revoir, cette sirène que j'étranglerais de mes mains si j'en avais l'opportunité. Elle n'était qu'un souvenir déchu et lointain. Une image que je pouvais brûler définitivement. Car dans un nom, je serais loin des USA . Et d'ici là, il y avait peu de chances qu'elle réapparaisse dans un champs de vision écroué. Je l'incendiai, décidé à tourner la page, avec pour seul souvenir vivace une cicatrice qui me rappellerait que tomber amoureux était se condamner et se perdre dans une humiliation éternelle. Une haine vivace que j'enfermais.

Comment imaginer que cette dernière se réveillerait lorsque mes prunelles reverraient les siennes ? Si tôt, si brusquement, si soudainement, après quatre ans d'enfermement ?





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Ciarán J. O'Farrell
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MON AMOUR DE MOI From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2409471685 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2494093115 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4020376562 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2306697746 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 1557097068 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 1630819850 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2773318102 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2513111158

Bienvenu officiellement à toi ici From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2494093115 j'adore ton pseudo, tu nous a encore fais une merveille ** Et l'avatar quoi ! Tu as de la chance d'avoir ta femme tu sais Rolling Eyes

N'hésites pas à venir nous embêter si besoin, le staff est là pour toi From Samaritan to sin and it's waiting on the end 402047774 et je veux un lieeen **
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:16

Non, c'est toi qui est amour de moi From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805

Thank you From Samaritan to sin and it's waiting on the end 1779068507 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4187997885 Et c'est bien pour cela que je ne la laisse pas partir From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 804068230
Je viendrais t'embêter pour le plaisir tiens From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4187997885 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4072186125 et tu sais bien que je ne sais rien te refuser From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4187997885
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:17


OH MY GODNESS. From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2494093115 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4020376562 COLIIIIIIIIN *fangirl à mort* From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805

Bienvenue parmi nous, beau mâle, réserve moi un lien From Samaritan to sin and it's waiting on the end 759645013
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:27

Bienvenue à toi From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2409471685
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Bon courage pour ta fiche Cool

(Colin est sexy From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3208141453)

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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:29

Quel accueil de dingue From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833

Nausicaa, tout ce que tu veux, en particulier avec un prénom pareil From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805
Caleb, tu gères From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3208141453
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 10:32

rien me refuser ? vraiment ? je note 8D
T'es vraiment trop beau From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4187997885
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Elizabeth Dónall
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 11:40

COLIN mon dieu je te viole I love you From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4020376562
bon courage pour ta fiche ! From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4060745354 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2306697746
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Logan A. McQuillan
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 16:59

Ciarán J. O'Farrell a écrit:
rien me refuser ? vraiment ? je note 8D
T'es vraiment trop beau From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4187997885

From Samaritan to sin and it's waiting on the end 570766273
je sais From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057 Arrow mais toi aussi From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805

Elizabeth, ce n'est pas du viol si je suis consentant From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057 Arrow merci beaucoup From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833
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Lexia G. Evans
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptySam 27 Avr - 17:05

Bienvenuuueee From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2409471685 !!

Je kiff ce mec, il a de ses yeux bordel de nouille ! From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3208141453
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Logan A. McQuillan
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptyDim 28 Avr - 12:07

Merci beaucoup From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptyDim 28 Avr - 13:05

Oh lolo *-*
Bienvenue ici chérichou !
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Emrys O'Farrell
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptyDim 28 Avr - 15:07

Logan A. McQuillan a écrit:
et tu sais bien que je ne sais rien te refuser From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4187997885

Et moi dans l'histoire ? Absolument, je joue les jalouses. From Samaritan to sin and it's waiting on the end 1913556332 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 747926474

Logan A. McQuillan a écrit:
Un grondement qui vibra dans mes poumons asséchés, un oxygène réclamé et qui n'était celui que l'air esquissait. Son effluve, parfum subtile offert par une peau soyeuse, se déposa sur cette langue qu'elle capturait. Qu'elle relâchait pour parcourir la ligne d'une mâchoire d'ébène. Je flanchais. Rendis les armes sans plus réfléchir. Sans plus écouter une fierté qui hurlait qu'elle n'en avait qu'après la came, se prostituant, me prostituant contre mon grès. Je me dégageais de son étreinte langoureuse, embrassant sa joue de ma paume avant d'écraser ma bouche contre la sienne, lui assurant la victoire. Une passion qui se lisait dans un baiser sauvage, alors que mes mains cascadaient sur son corps pour la saisir en croupe, pour la soulever et la plaquer contre mon bassin brûlant, pour l'emmener dans une chambre qui signerait irrémédiablement ma perte.

From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3208141453 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805
Bienvenue matwin même si tu es arrivé en même temps que moi. From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057 J'aime bien le faite que l'on se déplace en meute. Rolling Eyes Comment fais-tu pour toujours créer des personnages aussi fantastiquement géniaux ? From Samaritan to sin and it's waiting on the end 1779068507 Bon, je pense que celui-ci est largement plus déjanté que Reaver, c'est certainement un sociopathe dangereux mais, je ne peux pas m’empêcher de l'aimer. From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4187997885 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2494093115 Ta plume est tellement merveilleuse, ce n'est pas étonnant. From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4020376562 Quoi qu'il en soit tu es en train de nous gâter avec cette présentation, je me languis d'avoir la suite, je n'arrête pas d'actualiser. Arrow Bref, je t'aime. I love you
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Logan A. McQuillan
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptyDim 28 Avr - 15:51

Abeille oui, ton pseudo me fait penser à une une abeille Arrow merci From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805

EM tu sais bien que toi, tu peux tout me demander From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3660798805 From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833

J'aime bien t'avoir dans mes fiches From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833 Comment ça mon Logan est un sociopathe dangereux? From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057 Comment ne peux tu pas voir combien c'est un ange tombé du ciel? From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057 Ah oui aime nous tous les deux From Samaritan to sin and it's waiting on the end 4250501833 Il faut que je me dépêche de terminer alors, pour pouvoir nous trouver un lien qui déchire tout From Samaritan to sin and it's waiting on the end 3208141453 Tu sais que je t'aime aussi ma twin From Samaritan to sin and it's waiting on the end 1557097068
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptyDim 28 Avr - 16:26

(Plus déjanté que Reaver ? AIE CARAMBA !)
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Logan A. McQuillan
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptyDim 28 Avr - 16:57

Abaigh E. O'Farrell a écrit:
(Plus déjanté que Reaver ? AIE CARAMBA !)

Mais qu'est-ce que vous avez tous avec Reaver? From Samaritan to sin and it's waiting on the end 570766273 Il a encore rien fait du tout et il est déjà catalogué From Samaritan to sin and it's waiting on the end 220221057
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Ciarán J. O'Farrell
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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end EmptyDim 28 Avr - 20:39

Ce que je peux aimer ton écriture From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2603185159 je ne me lasserais jamais je crois bien From Samaritan to sin and it's waiting on the end 2494093115 Mais dis moi, c'est qui la belle au bois dormant ? Suspect c'est Emrys qui ronfle ?
Bref tu l'auras deviné... Rolling Eyes

Tu es validé(e) !
Bienvenue sur Nos Chers Voisins !

Tu as été validé, bravo à toi pour avoir passé avec succès l'étape difficile de la fiche de présentation ! Maintenant, tu vas pouvoir prendre tes aises sur le forum et commencer à rp Mais avant, il va falloir passer à quelques petits endroits qui te seront utiles pour la suite. Comme aller vérifier que ton avatar a bien été ajouté dans le bottin, si non, nous prévenir pour éviter des malentendus. Tu peux aller créer tes propres scénarios, avec la condition d'avoir au moins un rp actif. Puis aller recenser ton métier et te trouver un logement, on a tous le droit d'avoir un toit sur la tête quand même.

Après cette paperasse obligatoire pour tout bon joueur, tu vas pouvoir te trouver des amis et créer ta fiche de relations ainsi que créer ton journal de bord, pour y mettre tes aventures. N'hésite pas à venir sur la chat box, nous y sommes souvent et on fait toujours de super rencontres ! Le flood est aussi à disposition pour toi, et si jamais tu as une question n'hésite jamais à envoyer un MP au staff. Bon jeu sur Nos Chers Voisins, surtout ! ♥️



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MessageSujet: Re: From Samaritan to sin and it's waiting on the end   From Samaritan to sin and it's waiting on the end Empty

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