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 NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. »

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C. Matthew-Dylan Reed
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MessageSujet: NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. »   NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. » EmptySam 4 Mai - 0:54


US AgAINST THE wORLD
batman + catwoman.

La vie était une pourriture. Une véritable source originelle d’ennuis en tout genre, une vraie mine à problèmes … Mais quelque part il semblerait que les Hommes soient faits pour vivre ainsi, car ils continuaient pratiquement tous leur existence dans un monde qui tourne sans se préoccuper de ses habitants. C’était une triste vérité, Matthew était loin de la contester, mais vivait plutôt avec, avec une certaine hargne, que l’on appellerait sûrement aujourd’hui la fougue de la jeunesse, même si le Destin même semblait jouer contre lui. Il était condamné depuis sa naissance à avoir une vie tintée de gris par la maladie qu’il portait, et n’avait même pas eu son mot à dire … Quelque part, tant pis, puisque la vie n’était pas un long fleuve tranquille. Ca, il l’avait toujours su. Mais le jeune Reed encaissait, pas le choix, et il se devait de sourire avec ça, et des fois, ce n’était pas la chose la plus facile. Il y avait bien des moments où il doutait à sortir de sa chambre le matin pour aller prendre le petit déjeuner avec sa sœur jumelle. De plus, cette dernière était vraiment une empathique née lorsque son frère était proche d’elle, ils n’avaient de ce fait pas besoin de se parler pour comprendre les ressentis de l’autre. On dit que c’est une aptitude que seuls de réels jumeaux pouvaient avoir, mais en ce qui concernait les Reed, ceci était encore bien loin de leur faire défaut.

Matt s’était levé dans cette optique même ce matin-là, toujours avec ces grandes questions existentielles que se posaient généralement un malade qui risquait de mourir à tout instant et ça, c’était vraiment une mine terrible pour le moral, même devant un rayon de sourire que lui avait offert Cheryl lorsqu’il avait enfin daigné sortir de son lit. Elle était pleine de vie alors que lui déprimait devant sa tasse de café, voyez un peu le tableau. Sa jumelle était pourtant un véritable moyen d’oubli de déboires mais ce matin-là, elle ne réussit pas à faire sourire son frère qui était décidément d’une humeur assez maussade, même s’il était plutôt doué pour le cacher. Quelque chose faisait qu’aujourd’hui sa journée de cours n’allait pas être des plus réjouissantes … Et même s’il était dispensé de certaines heures pour assister à ses rendez-vous chez madame Morrell, - dite Ginny, rien que pour lui – pour se faire libérer les bronches et assurer le bon fonctionnement de son rythme respiratoire, Matthew savait bien que quelque chose aujourd’hui allait lui tomber dessus, comme une sorte de malchance aussi maladive que sa mucoviscidose. Mais qui vivra, verra.

Les gens de l’université. Un entourage permanent de la vie du jeune homme dont il tentait de s’effacer le plus possible tout en essayant de s’intégrer un minimum afin qu’on ne se doute pas du mal qui le ronge. Une affaire compliquée pour Matt qui devait jouer le rôle d’un étudiant lambda et sociable pour se faire accepter des autres. Cela marchait en effet, naturellement il était quelqu’un qui aimait bien le contact avec les autres néanmoins il faisait en sorte de ne pas vraiment s’attacher à quelqu’un, et là tout était le fond du problème. Parce qu’il était à l’écoute et ouvert à toute discussion, ses amis s’attachaient obligatoirement à lui, chose qui était normal lorsqu’on avait quand même un caractère assez souple. Et pourtant, il y avait aussi bien une personne qui lui sortait de l’esprit et qu’il n’avait pourtant jamais réussi à aborder … Cette demoiselle qu’il avait sauvée d’un incendie au collège et qui lui a quand même coûté ce qu’il considérait comme être sa plus forte crise depuis sa naissance, et répondant au nom peu commun de Nausicaa. Tout pourtant semblait les opposer diamétralement. Elle, une femme complètement indépendante avec la réputation de garce sans doute la plus haut perchée de la ville et lui, jeune garçon de famille au Destin complètement chaotique … En général, Matt se tenait loin de ce genre de personnes, mais là, tout de même, et même avec un manque de tact énorme lorsqu’il s’adressait à une fille généralement, il fallait qu’il lui parle … De quoi ? Aucune idée, mais l’intrigue était tout de même assez significative pour lui, au point de vouloir l’approcher. Cependant, il semblerait que celle-ci ne soit pas disposée à l’entendre puisqu’à chaque fois, et ce depuis pas mal d’années maintenant, ils s’évitaient indirectement, ou soit Matt n’en avait pas la force, soit Nausicaa était en trop grande compagnie. Voyez, comme quoi, ce n’était pas simple de prendre les rênes d’une existence comme la sienne.

Et le bruit des couloirs bondés. La masse d’étudiants qui se pressaient vers leurs casiers, leur salle de conférence avant le glas « carcéral » de la sonnerie. Une lassitude pesante qui pesait l’atmosphère interne du jeune homme qui traîna alors un peu son rythme de marche en voulant gagner sa salle d’arithmétique. Et pourtant, c’était l’in de ses cours préférés, mais aujourd’hui, il se sentait un peu comme vide, chose qui était quand même assez rare chez lui, et dans ces moments, il lui arrivait parfois de se déconnecter de la réalité, se perdant dans une foule de pensées sans aucun sens quand soudain, au détour du couloir qui semblait être celui des sciences, Matt percuta assez violemment une personne face à lui et lui bruit d’une masse de livres se faisait retentir au sol … Bien joué Reed, tu viens de faire ta mauvaise passe de la journée. Secouant un peu la tête pour reconnecter ses neurones, plus personne ne faisait de bruit autour de lui, et le monde avait le regard tourné vers lui, feignant soudainement une pitié et frayeur sans équivoque … Et pour cause. Il n’avait pas bousculé n’importe qui. En face de lui se trouvait un regard ambré, surpris mais, s’il pouvait lancer des éclairs, Matthew serait sans doute déjà mort foudroyé et soudain, son cœur rata alors un bond dans sa poitrine … Une cascade de boucles blondes faisait rayonner le visage colérique de Nausicaa Townsend, connue pour sa démarche de reine, sa relation particulièrement proche avec le partenaire de crime qui lui servait de frère mais aussi de dominante invétérée. Tout ce que le jumeau Reed rejetait en somme, mais là, les apparences étaient tout de même contre lui. « Désolé, je … » Un peu étouffé par le regard lourd que la foule lui jetait avant de reprendre leur affaires, Matt fit alors le geste normal de se baisser afin de ramasser les cahiers de la jeune blonde, déjà complètement honteux de son manque d’attention, et se redressa quelques secondes plus tard pour croiser de nouveau son regard. Bien qu’elle était significativement plus petite que lui, Nausicaa avait ce regard perçant qui imposait le respect, et Matt bien sûr, gentil comme il était ne trouvait aucune réponse défensive à cela … Il allait sans doute se faire démonter le peu de réputation qu’il avait rien que pour l’avoir bousculé, mais sa réputation, il en avait bien que faire. « J’ai pas fait attention, l’esprit ailleurs … » Autant dire la vérité maintenant, raconter un gros mensonge du genre que c’était de sa faute à elle n’était pas du tout la meilleure solution à adopter. Elle était sans doute la reine du campus, lui n’était rien. Juste retour des choses n’est-ce pas ? Le jeune Reed finit alors par lui rendre ses livres, une moue assez expressive de son malaise … L’impact assez brutal n’allait sans doute pas mettre longtemps avant de venir lacérer son honneur d’un bon coup de poignard …

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K. Nausicaa Townsend
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MessageSujet: Re: NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. »   NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. » EmptySam 4 Mai - 10:41



it's like wishing for rain, as I stand in the desert

La vie n'était qu'une interminable répétition d'évènements monotones. Il n'y avait aucune nouveauté significative dans cette ville qu'était Silverdale, bien qu'un grand méchant loup se soit installé pour mettre la pagaille parmi les commères qui pullulent dans les alentours. Je n'apprécie pas trop que quelqu'un veuille se mêler des affaires de tout le monde mais d'un certain côté, se serait plutôt divertissant de voir qui se cache derrière les apparences si parfaites de nos voisins. Je n'ai jamais aimé cet ambiance de mascarade perpétuelle qui flotte depuis un bon nombre d'années autour de nous, ces faux-semblants, cette impression que tout n'est qu'apparences. Mais tout le monde aura pu remarquer que je n'ai jamais voulu jouer à ce jeu, je me suis auto-marginalisée, dans une catégorie qui ne plaît pas à tout le monde. Personne ne peut m'ignorer où je passe, parce que l'on connaît le pouvoir de ma famille, mais pas seulement. Derrière une plastique très agréable à regarder, d'après ce que je vois, se cache un esprit redoutable. Je n'ai jamais laissé transparaître ma faiblesse devant quiconque, exception faite pour mes proches. On ne m'ignore pas, on ne cherche pas à me rouler, à essayer de jouer au plus malin avec moi. J'ai l'art de répondre tout autant avec des mots aiguisés et blessants qu'avec mes poings, ce qui en a résulté de l'envoi de deux filles à l'hôpital après certaines de mes colères passagères. Il en a toujours été ainsi : nous faisons selon mes règles, point barre. Peu de personnes peuvent se vanter de réussir à me contrôler, parce que je suis insaisissable et impulsive, faisant comme bon me semble, choisissant ce qui me convient le mieux sur le moment. Un simple courant d'air qui file à travers les doigts, qui suit son cours comme celui d'une rivière, sans jamais s'arrêter, qui se laisse porter au gré des courants.

Lorsque je me levai, ce matin-là, je sentis tout de suite qu'il se passerait quelque chose d'étrange. Comme un parfum unique qui se promène dans l'air, faisant tiquer mon esprit incisé. Le soleil était haut dans le ciel, faisant miroiter le minuscule point d'eau que je pouvais observer depuis mon balcon, donnant encore plus de couleur aux roses soigneusement entretenues par le jardinier -plutôt bien foutu soit dit en passant- mais il y avait quelque chose d'étrange. Par habitude et comme tous les matins, ce fut un petit déjeuner silencieux : je ne répondis pas à ma mère, quoiqu'elle puisse me dire, pour le simple plaisir de l'emmerder profondément. Mon frère me regardait avec un air désespéré, se trouvant au milieu de ce conflit pour essayer d'adoucir les choses. Mère n'avait jamais eu d'yeux que pour lui, incompréhension totale de mon côté. Mais j'ai toujours aimé ce grand blond sarcastique, parce qu'il m'a préféré à cette catin. Charmant, n'est-ce pas ? Mais c'est la vérité, depuis que notre père s'est envolé, c'est le festival des allers-retour. Louis, Chris, Jared, Beck, Arthur, tant de visages variés qui n'ont eu le plaisir que de rester quelques heures dans la maison. Cette maison que je fuyais le plus possible, me rendant le plus souvent chez ma rouquine de meilleure amie. Ils étaient ma famille, m'acceptant sans aucune contrainte. Je me sentais choyée et aimée d'une autre manière, ce qui était amplement suffisant. J'attrapai mon sac de cours noir d'une main, fourrant simplement quelques fournitures et mes affaires de piscine. Je comptais bien aller me relaxer dans l'eau chaude pour évacuer les tensions de la journée.

L'université était une grand fourmillement de personnalités aussi différentes que variées. Comme un grand pot pourri où se retrouvent des centaines de personnes qui se retrouvent et s'éloignent selon quelques points, communs ou pas. Il existe toujours des groupes qui se forment parce que l'on trouve toujours quelqu'un nous ressemble, qui apprécie les mêmes activités que nous. Alors on se découvre, on s'apprécie, puis d'autres membres s'ajoutent et la vie continue. J'avais trouvé mon bonheur dans l'architecture, même si les cours semblaient interminables. Et je devais me rendre à la bibliothèque, sanctuaire de livres et de connaissances en tout genre pour des recherches. Tournant dans un couloir, l'esprit accaparé par des pensées et des réflexions étranges, je terminai ma course désorientée, le contenu de mon sac éparpillé par terre. Levant un regard noir vers l'inconnu qui venait de me bousculer violemment. Un regard noisette, qui semblait vouloir sonder le mien. Dérangeant, par la manière qu'il avait de m'osculter, je me repris, répondant hargneusement. « Tu pouvais pas faire attention ? Le couloir n'est pas assez grand pour toi peut-être ? » Je n'y étais jamais allé de main morte, mais je déteste ce genre d'incident. Les gens s'étaient arrêtés pour observer la scène, avides de ragots et de potins à pouvoir raconter à leurs amis, ce qui augmenta ostensiblement ma colère. Je tins droite, fusillant du regard toute la foule qui tenait l'oreille à l'écoute du moindre mot. « Le prochain qui s'arrête pour observer, je lui explose la tronche, c'est clair ? Ce qui veut littéralement dire : cassez vous le plus vite possible sinon je fais vos vies un enfer, bande de crétins. »

La plupart d'entre eux filèrent rapidement, connaissant mon sang-froid légendaire, c'est à dire proche de zéro. Puis je reportai mon attention sur le garçon, qui était indubitablement plus grand que moi, mais cela ne signifiait plus rien. Je peux maîtriser des mecs qui font le double de ma taille, sans aucun problème. Il me disait quelque chose, vaguement, mais j'avais l'impression de l'avoir déjà vu. Bref, il me répondit simplement qu'il était dans ses pensées et qu'il n'avait pas fait attention. Je ne pouvais pas vraiment le blâmer sachant que je faisais de même. Mais je devais bien faire ma chieuse, parce que j'étais comme ça. « Je connais des incapables, mais alors là c'est le ponpon. » Il me rendit mes affaires, que je rangeai distraitement dans mon sac, croisant les bras à la suite. J'avais une impression diffuse, étrange, intriguante, qui me forçait à vouloir en savoir plus de lui. « Comment vas-tu pouvoir te faire pardonner pour m'avoir bousculé ? Tu sais, mes habits coûtent cher et j'ai horreur qu'ils soient froissés. Ou alors, il faut une bonne raison à ça. » Une petit sourire charmeur ornait mes lèvres, ajoutant un sous-entendu de plus à la fin de ma phrase. Fallait avouer qu'il avait quelque chose, même si son regard semblait être celui de quelqu'un qui en a trop vu dans sa vie.

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MessageSujet: Re: NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. »   NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. » EmptyDim 5 Mai - 22:56


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L’atmosphère se troublait, la tension entre les deux jeunes étudiants se montrait de plus en plus forte au fil de chaque seconde qui s’écoulait. C’était peut-être dans le domaine du paranoïaque de ressentir ça, mais c’était exactement la manière dont Matt décrirait aussi précisément que possible la situation dans laquelle il s’était honteusement mis. Habituellement, le jeune homme n’était pas aussi étourdi, était plutôt à même d’éviter les obstacles à la seconde près, mais déjà que la journée s’annonçait pas comme les autres, c’était sûr qu’il était écrit dans la ligne de son existence qu’il allait faire une connerie… C’était fou comme le Destin était prévisible finalement, quand on savait dans quelle lecture le prendre. De plus, Nausicaa avait clairement l’intention de ne pas se laisser démonter, comme d’habitude tout du moins, d’autant plus que cette scène s’était faite de façon publique. Il s’attendait bien à ce qu’elle ne lui rende pas sourire de tout cela, encore fallait-il qu’il montre un stratagème pour se défendre …

Le jeune homme non plus n’aimait pas vraiment cette atmosphère de ragots qui avaient depuis toujours ravagé les liens entre les habitants de Silverdale, et que cela mettait en danger le secret familial concernant sa maladie rare. Heureusement pour lui qu’il n’en avait rien de tout cela, aucune façon ni indices qui pourraient faire découvrir le secret, mais ce qui dérangeait le plus le jeune Reed était le fait que cette tension présente entre lui et elle allait sûrement tourner dans les ragots du couloir, chose qui ne lui plairait pas forcément, et pour cause. Matthew avait sa petite notoriété d’étudiant discret, sans histoires et aimerait beaucoup la garder intacte autant que possible. Il ne voulait pas vivre sous l’étoile de la popularité ou régner comme le parfait des losers, il était absolument bien comme il est, et presque fier d’être né dans une famille sans aucun impact sur la vie de Silverdale. Ce qui n’était pas le cas de ces grandes familles localement connues qui doivent faire constamment attention à leur image pour rester tranquille, quelque part, Matthew se gardait de vouloir devenir aussi populaires que leurs enfants qu’il fréquentaient plus ou moins tous les jours, rien qu’à voir leurs personnalités, leurs manières et surtout leur contact social avec les autres.

Et Nausicaa en ce moment-même en était l’exemple parfait. Car à la seconde suivante où la collision avait eu lieu, la jeune femme avait sorti son habituel mode tigresse comme l’appelle Matt afin de bien lui faire comprendre qu’elle n’avait pas apprécié, chose qui était normal quelque part. Néanmoins, cette manière de se croire plus forte que les autres l’avait toujours quelque peu irrité ses nerfs … Et puis même s’il devait se l’avouer qu’il ne pouvait pas complètement la détester car il avait quand même fait l’effort et pris le risque il y a quelques années lui sauver la vie de l’incendie qu’elle était une intrigante personne, ce n’était pas pour autant qu’il allait se laisser démonter par un caractère un peu trop autoritaire à son goût. En effet, si le couloir n’était pas assez grand pour lui, n’était-ce pas également le cas pour elle ? Logiquement, si elle, avait daigné faire attention, Nausicaa aurait très bien pu faire en sorte de l’éviter par elle-même, et personne n’en aurait été inquiété. Bien qu’il meure d’envie de la remettre un peu à sa place, le jeune brun préféra ne rien dire sur le coup, même si ce comportement lui chauffait plus le caractère qu’autre chose. Matthew avait beau être gentil, compréhensible et pouvait passer l’éponge sur pas mal de crasses, la méchanceté gratuite comme celle-là, c’était un peu plus dur à supporter. Cela aurait très bien pu s’arrêter là, mais non. Il fallait encore que la demoiselle fasse encore des siennes mais cette fois, c’était plutôt pour la bonne cause. Soupirant légèrement en entendant les autres se faire méchamment rembarrer par la blonde, Matt se sentait un peu comme désespéré … Il avait bien senti que Nausicaa pouvait être une personne bien sous cette carapace de boule de nerfs ambulante, mais quelle déception de savoir qu’elle n’était jamais montrée sous ce jour. C’était presque frustrant pour lui, mais Matt n’avait malheureusement pas ce pouvoir de modifier partiellement ou totalement la mentalité des gens, chose qui serait intéressante quand on voyait certains cas de crise importante « supérioritite » aigüe comme il le dirait lui-même. Et c’était bien assez fatiguant comme ça.

Mais la pilule passa encore plus de travers lorsque la jeune blonde le traita alors ouvertement d’incapable … Décidément, cette langue de vipère n’avait peur de rien, et pour une fois, il pourrait donner raison à Cheryl qui ne la trouvait vraiment pas fréquentable et assez ouverte d’esprit pour s’entendre avec elle et dans cette situation, Nausicaa se révélait être une vraie plaie. Décidément, ce n’était même pas le jour pour une discussion qu’il attendait depuis déjà si longtemps. « Hey, on était quand même deux à se heurter non ? Tu ne crois pas ? Tu sais, je pense que si toi aussi tu avais fait attention où tu marchais toi aussi on aurait pu éviter ce genre d’accident. » Répondre aussi directement à une pique, il fallait bien avouer qu’il n’en avait pas forcément l’habitude, surtout avec une descendance de cette envergure. Et elle voulait en plus un pardon particulier pour avoir froissé ses pauvres habits de marque ? Il fallait quand même remarquer que si son t-shirt avait reçu un coup de stylo bille pendant la journée il n’en aurait pas fait tout un paquet, cette demande la était donc vraiment exagéré, et Matthew se contenait tant bien que mal de devenir un peu méchant. « … Tu sais quoi ? Je t’aurais bien offert un verre à la sortie des cours mais j’ai bien l’impression que tu n’apprécies pas de trop les personnes qui n’ont pas la chance de te faire des excuses de haut rang. De plus, avec un comportement comme ça, autant dire que cela ne donne pas envie de faire des efforts, et pourtant, j’avais bien l’intention d’en faire. » Que c’était bon de déballer tout ce que l’on pensait … Nausicaa n’allait sans doute pas apprécier du tout ce déballage de quatre vérités mais Matthew avait dit ce qu’il avait à dire et n’allait en aucun cas le regretter, bien au contraire. Il fallait vraiment que Nausicaa arrête de se considérer comme le centre du monde car elle était loin de l'être et de plus Matthew ne serait pas enclin à s’intéresser longtemps à une personne de ce genre bien qu’il sentait qu’au fond, miss Townsend était loin d’être ainsi. Et ce serait bien dommage pour lui de devoir renoncer à cette intrigue définitivement, même si ils vivaient dans deux mondes totalement opposés.

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K. Nausicaa Townsend
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MessageSujet: Re: NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. »   NAUSICAA+MATTHEW « we were born to die. » EmptyMer 15 Mai - 18:57






breaking news in our lives
Matthew and Nausicaa

Je n'avais jamais laissé personne me marcher sur les pieds, depuis toujours. J'étais la seule personne à pouvoir décider de ma vie, de mes idées, de mes actes, quelque en soit les conséquences par la suite. On m'avait toujours reproché un "sérieux problème" avec l'autorité et cela me faisait sourire, parce que j'avais toujours eu mon mot à dire dans les décisions de mes professeurs. Enfin, si le cours m'avait intéressé, évidemment, ce qui avait peu été le cas dans toute ma scolarité. La seule activité qui me plaisait plus que les autres était "formes et couleurs" qui nous faisait approfondir la décoration d'intérieure : l'architecture était quelque chose de vaste, à l'université, nous avions encore le temps de nous spécialiser dans le cursus voulu. Ce cours avait l'incroyable succès de me réduire au calme et à la concentration pendant deux heures de temps, deux jours sur cinq. Pas grand-chose, globalement, mais c'était toujours ça de pris pour l'administration que je faisais tourner en bourrique. Peu de gens avaient la capacité de me relaxer complètement, de me donner le sentiment d'être coupable de mon comportement, ils doivent se compter sur les doigts d'une seule main. Ma meilleure amie, mon frère et présentement le garçon qui se trouvait en face de moi, pour une raison bien obscure. Que je ne comprenais pas, justement, et qui me dérangeait beaucoup. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est ne pas avoir le contrôle sur les autres et la situation. Surtout avec les personnes que je ne connais pas : parce que les connaissances, les gens que l'on côtoie tous les jours, c'est simple à maîtriser parce que l'on sait quels sont leurs points faibles. Mais un inconnu est encore un mystère à éclaircir avant de savoir et le spécimen que j'avais devant moi était plutôt intéressant.

Pour tout avouer, je n'étais pas en colère contre lui, pas réellement. Mais mon comportement et la méchanceté sont les seuls moyens que j'ai trouvé pour me faire respecter et pour me protéger. Les filles sont traitées comme des jouets et considérées comme naïves la plupart du temps, ce que je ne souhaite pas. J'ai une dignité et une fierté qui font que je ne peux pas m'écraser devant un garçon, aussi effrayant et fort soit-il, c'est comme ça. C'est une part de moi que je ne pourrais jamais effacer, toujours transformer, modifier, arranger, mais jamais faire disparaître. Je ne veux pas devenir ma mère, au grand jamais. Alors j'ai cette carapace depuis bien longtemps, qui me suis et me coupe du monde extérieur, comme une muraille protectrice. Il n'y a que deux personnes à pouvoir s'y glisser paisiblement pour me rendre aussi douce qu'un agneau, mais ce fut difficile. Il est difficile de se détacher de ce qui fait de nous ce que nous sommes, même si ce n'est qu'un façade, partiellement. Et puis, je n'ai pas envie de devenir Mère Theresa, je ne fais pas dans la charité universelle. Je ne dis pas que j'ai plaisir à être la pire salope de l'univers mais je ne vais pas devenir gentille juste pour contenter le commun des mortels. Je vais faire selon ce que mon cœur me dicte, et si je sens que telle personne n'a pas besoin d'être humiliée, je ne le ferai pas. J'me perturbe moi-même, avec des paroles comme celle que je viens de dire, c'est pas habituel. Mais j'avais foncé dans ce garçon et lui avait reproché d'être l'instigateur de cet accident. « Pardon ? Et puis t'es qui d'abord, pour me parler comme ça ? »

Rajoutant clairement que je voulais des excuses, ayant froissé mes habits. D'accord, mes habits valent plutôt cher mais ce n'était pas une raison pour ajouter ça, j'avais peut-être un peu trop forcé. « … Tu sais quoi ? Je t’aurais bien offert un verre à la sortie des cours mais j’ai bien l’impression que tu n’apprécies pas de trop les personnes qui n’ont pas la chance de te faire des excuses de haut rang. De plus, avec un comportement comme ça, autant dire que cela ne donne pas envie de faire des efforts, et pourtant, j’avais bien l’intention d’en faire. » J'écarquillai les yeux quelques secondes, surprise de son revirement de situation. Il passait de marmonnant et presque effrayé par ma personne à un jeune homme qui osait dire ce qu'il pensait. J'observai son profil et son nez en trompette, ce qui était assez mignon en soi. M'approchant, un sourire enfantin sur le visage, je murmurai à son oreille. « Passons pour les excuses, alors. Et puis, mon opinion n'est pas basée sur la facilité qu'ont les gens à me faire de la lèche, mon petit chat. Je préfère les gens qui se confrontent à moi, c'est largement plus intéressant. » Je soufflai dans le creux de son cou, souriant délicatement sans qu'il ne puisse y voir quelque chose. Il était vraiment étrange et cela me donnait envie d'en savoir plus. « Tu as parlé de me payer un verre, c'est ça ? Et bien, je ne refuse jamais quelque chose à boire. » J'avais bien compris qu'il n'avait pas semblé vouloir faire, mais il fallait bien faire quelque chose, puis j'avais envie de l'asticoter, gentiment. Mes cours étaient d'un ennui, mortel, et parler avec lui était beaucoup plus divertissant. « D'après ta tirade peu reluisante sur mon compte, je suppose que tu me connais. J'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part, mais pas ici. Nausicaa. Ton nom ? »

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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